Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD
AD
AD

Les avis de la bedetheque

Visualiser les 74485 avis postés dans la bedetheque
    revgourou Le 17/04/2025 à 11:20:22
    Witch Memory - Tome 1 - La Mémoire fantôme

    Wow, sérieusement, wow !
    Cette revue concerne les tomes 1 à 5.
    Alors là un vrai coup de cœur. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
    Le concept de l'Heroic Fantasy semble tellement éculé de nos jours. Arleston et compagnie l'ont visité, revisité et quelque peu terni pour tout dire. Je m'en étais lassé. Je pensais tomber sur une BD d'adolescent un peu mignonne et teintée des poncifs barbants actuels. Mais pas du tout ! Du bon humour bien grassouillet comme on en avait dans les meilleurs opus des années 90/2000, pas de filtre bien pensant qui fait plaisir à la censure actuelle - même si ça reste acceptable pour tous publics. Aussi, pour être honnête, les premiers tomes sont sympathiques et mettent un peu de temps à placer l'intrigue, mais s'appuyant sur le numéro 4, le tome 5 s'enflamme ! Il y a de la stratégie plutôt bien élaborée, pas mal d'intelligence malgré le ton qui reste léger, et les personnages sont bien développés à travers les livres et en deviennent vraiment attachants - on s'identifie au moins à l'un d'eux, bien plus que dans d'autres séries comparables. De plus, beaucoup de rebondissements en perspective ! Je vais vraiment avoir du mal à attendre patiemment le tome 6.
    Allez les auteurs, continuez, vous êtes sur une superbe lancée, merci beaucoup !!!

    franp Le 17/04/2025 à 10:14:32
    Mystères en Birmanie (Les aventures de Ken Mallory) - Tome 1 - Tome 1 - Le Livre de Koush

    Le scénario tient à peu près la route si on est fan d'Indiana Jones. Pour ce qui est du dessin en revanche le minimum syndical n'est pas assuré.

    AMD Le 17/04/2025 à 10:12:41

    Ce carnet de voyage en bande dessinée raconte la magnifique aventure d’Élodie Arrault qui a parcouru 8500 km à pieds, à vélo,… le long de la Grande Muraille Verte africaine – de Dakar à Djibouti.

    C’est une très belle occasion de découvrir cet immense projet écologique pas toujours bien connu qu’est la Grande Muraille Verte, et d’aller à la rencontre de ses acteurs locaux qui, chacun a son niveau, apporte un peu de verdure à l’édifice de ce grand projet.

    C’est aussi l’incroyable aventure personnelle d’une femme lumineuse qui va à la rencontre d‘elle-même et des autres.

    Les paysages de Joël Alessandra sont chauds, gorgés de soleil et de couleurs chatoyantes.
    Il sait les dessiner et les peindre car il connait très bien ces régions du Sahel !

    Ce récit dessiné est positif, chaleureux, bienveillant, dans le partage et qui va vers l’avant ; un bel hymne à la terre et aux hommes.

    Sa lecture qui nécessite quelques heures (Élodie nous raconte un an de voyage) permet à son lecteur de totalement s’imprégner du voyage à ses côtés.
    A tel point que l’on pourrait lire chaque soir Dadji par tranche de 15 minutes, et s’endormir aux couleurs de l’Afrique pour la parcourir en rêve…

    Merci Élodie pour ce remarquable témoignage, et merci Joël pour ces somptueuses illustrations !

    Erik67 Le 17/04/2025 à 06:41:31

    C'est l'histoire d'une adolescente mal dans sa peau qui va soigner un loup lors d'une balade en forêt. Elle ne se doutait pas qu'en soignant les blessures de ce prédateur, elle commence alors à guérir les siennes. Oui, rien de mieux qu'une rencontre avec un loup pour régler tous vos problèmes !

    Plus sérieusement, on fait une petite incursion dans le genre fantastique via un récit sur l'amour, l'exploitation des sentiments, la sauvagerie des animaux et surtout des êtres humains. Comme Charles Darwin disait : « Nous avons cessé de chercher des monstres sous notre lit lorsque nous avons réalisé qu'ils étaient ne nous ». C'est plutôt terrifiant !

    Au niveau du scénario, je retrouve Oscar Martin qui est connu pour son excellente série « Solo » dont je possède d'ailleurs tous les tomes. C'est bien de le voir dans une œuvre totalement différente où il change de registre dans un genre plutôt onirique sur fond philosophique.

    La BD est dans un petit format où elle ne semble pas payée de mine. Une édition qui ne la met pas forcément en valeur ce qui est plutôt rare chez Delcourt. Etait-ce voulu par l'auteur ? Bref, on peut se poser la question.

    Cependant, j'ai bien aimé le style semi-réaliste du dessinateur Tha dans cette ambiance de nature hivernale et isolée. Les images contemplatives du début donnent le ton et sont tout simplement magnifiques. Comme dit, il est dommage d'une non mise en valeur.

    On pourra regretter une narration omniprésente et parfois trop bavarde bien que le propos demeure captivant par moment. On entre en immersion dans ce récit où Capuche Blanche est une sorte de version végan du petit chaperon rouge et où le loup va devenir sa principale raison de vivre.

    Elle n'hésitera pas à tuer pour lui et de préférence des chasseurs. On sent qu'elle a peur d'être abandonnée et qu'elle fera tout pour satisfaire aux besoin de son ami le loup.

    J'ai bien aimé ce roman graphique qui ne manquera pas de surprise surtout vers la fin un peu glauque mais si politiquement incorrect. Non, le petit chaperon rouge n'est plus ce qu'il était autrefois c'est à dire une victime. Peut-on s'en réjouir ? A vous de voir !

    ancillaire Le 17/04/2025 à 05:36:47
    Durango - Tome 19 - Oro maldito

    Dessin sympa et bonnes couleurs. Donne une impression de profondeur. Scenario est presque le meme que Tex special 20 edition clair de lune "Canyon Dorado". UN chercheur d'or a trouve un filon, mais a oublie ou il est. les situation s'enchainent a la fin IL repart avec ses fontes remplies d'or. ... comme Ici. Sinon l'album se tient bien. Mais decu d'une copie

    Arkadi Le 16/04/2025 à 23:01:46
    Spirou et Fantasio - Tome 7 - Le dictateur et le champignon

    La dictature selon Franquin car d'autres l'ont fait ou le feront ( Les Picaros d'Hergé, le Kodo de Fournier dans cette même série, le schtroumpfissime de Peyo et tant d'autres)

    Ici, le gag ne cesse jamais. Les uns après les autres ils défilent. Certains sont hilarants, d'autres le sont moins, et quelques uns sont d'une autre époque. Mais, toujours toujours, ça sent l'humaniste à plein nez, le bienveillant tout le temps.

    Les héros sont acteurs de la révolution qui va opérer contre une dictature en carton pate et marrante de ridicule. Mais, et c'est là que c'est bon, il n'y aura pas une goutte versée. La clé de tout cela? Un savant fou qui adore les champignons.

    La narration est comme toujours tout en mouvement. Et si le dessin n'est pas encore celui de Gaston Lagaffe (génial!), il demeure de grand talent.

    Certes, la réalité de notre monde est totalement absente de cette histoire qui n'est, en définitive, que poésie, chimère et fantasme.
    Mais, la lecture fait du bien et on rêve, nous aussi, d'avoir 'un savant fou qui aime les champignons dans notre monde à nous.

    ArvoBlack Le 16/04/2025 à 22:18:36
    Les terres creuses - Tome 3 - NogegoN

    Avec un album paru tous les 5 ans entre 1980 et 1990, "Les Terres Creuses" des frères Schuiten propose des tomes aux histoires indépendantes, mais toutes connectés entre elles. La série sait renouveler son propos, en innovant systématiquement sur les 3 tomes, entre science-fiction et fantastique.

    Le T1 est pour moi le plus maladroit dans son approche avec un lexique difficile à appréhender au départ et sans vraiment d'explications, avec des histoires courtes introduisant l'univers des Terres Creuses, celles-ci sont plus ou moins inégales sur ce premier tome ; les meilleures histoires sont pour moi "Carapaces" et "Le tailleur des brumes".

    C'est à partir du T2 qu'est proposé une histoire complète et que l’intérêt pour la série décolle. L'imagination des frères Schuiten est débordante, elle ne s'arrête pas à une ou deux idées, car l'univers dépeint est infiniment riche. On croit commencer sur des histoires courtes avec une 1ère partie en noir et blanc, des hachures, un rendu très esthétique. Puis finalement il s'agit d'une introduction au récit suivant qui sera lui en couleur, on retrouve une construction en cascade comme l'introduction des fanelles, ces êtres fantastiques qui s’immiscent dans le T1 et on un role (mineur) dans le T2. Un deuxième tome qui laisse une place de choix au genre féminin et remet en équation cet équilibre ; l'homme primitif se retrouve piégé dans un univers intelligent et exclusivement féminin, l'approche reste très sympathique avec de brillantes idées de bout en bout.

    Le T3 marque le "savoir-frère" des deux auteurs, avec un album très riche aussi bien graphiquement qu'au niveau du scénario exceptionnel sur de nombreux points. "NogegoN" a vraiment une belle signification, de même qu'il suffit de porter attention sur la 1ère de couverture et la 4ème de couverture pour comprendre que le concept a été poussé jusqu'au bout, c'est audacieux et cela fonctionne très bien, j'ai beaucoup aimé m'en rendre compte pendant la lecture. Un exercice de style exclusif qui vaut le détour.

    Un style et une approche qui semble avant-gardiste pour l'époque et qui résonne encore aujourd'hui de manière moderne.

    Le dessin à 4 mains n'a pas perdu de son essence malgré des couleurs un peu passée. L'esthétique du traits, la géométrie des plans, des structures et la force des propos rattrapent largement ce défaut.

    Aussi courte soit cette série avec un T1 qui manque d'impact, elle reste très bien maitrisé et complète. J'ai pris un grand plaisir à la lire et la recommande grandement pour les amateurs de science fiction ou histoire fantastique qui remettent en question certains concepts, une série travaillée et complexe.

    herve26 Le 16/04/2025 à 21:44:15
    Swinging Island - Tome 2 - Tome 2

    C'est avec surprise que je suis tombé sur le deuxième tome de cette série érotique chez mon libraire.
    J'avais adoré le premier volume qui respirait la liberté, le soleil et la bonne humeur.
    Nous retrouvons Grant et Betty, notre jeune couple toujours en quête de plus de sensations sexuelles .
    Là où leur première aventure se cantonnait à un décor unique, la plage, nous voyons nos deux héros s'ébattre en bonne et belle compagnie dans un véritable baisodrome avec sauna, piscine, chambre d'hôtel,boite échangiste. Certes Grant, ici, se montre moins entreprenant que dans le premier volume mais c'est un plaisir de découvrir Betty , sa compagne, dans des situations et positions très équivoques.
    Car ce qui fait la force de cet album c'est le dessin lumineux d'Andrew Tarusov, qui respire la joie, la bonne humeur.
    Les scènes de sexe sont toujours consentantes et les femmes y sont magnifiquement représentées.
    Un ouvrage de porno chic, sur un scénario assez simple mais de très bonne qualité.
    Andrew Tarusov confirme avec ce deuxième volume tout le bien que je pensais avec le tome 1.
    Cerise sur le gâteau, un tome 3 est annoncé.
    Un nouvel auteur est né dans le monde de la bande dessinée pour adulte, en renouvelant le genre avec prenant le parti du plaisir et de la joie de vivre.
    Je recommande aux amateurs.

    Udangeureux Le 16/04/2025 à 19:12:47
    Michel Vaillant - Tome 39 - Rallye sur un volcan

    Petite escapade sur l’île de la Réunion, où Michel va participer au rallye des 1000 kms de la Réunion. Et ce, au volant d’une Ford Escort. En réalité, derrière cette nouvelle plutôt étonnante se cache des essais pour un nouveau moteur chez Vaillant.
    Et bien entendu, ce qui devait être gardé secret s’avère déjà connu et une opération est montée pour voler l’Escort et le secret du nouveau moteur.
    Bref, un petit voyage dans les îles, dans une atmosphère qui se veut bon enfant. Ça manque un peu de découverte de l’île, sa culture et ses traditions malgré quelques petits apartés. Le récit étant vraiment axé sur la course et la petite intrigue.
    Lecture agréable, avec de beaux décors malgré une histoire quelque peu prévisible.

    donlope74 Le 16/04/2025 à 17:28:15
    Baby (Chang-Sheng) - Tome 1 - Tome 1

    Ce premier tome est pour moi une très belle découverte de l'univers graphique de Chang-Sheng, dont je ne connaissais que très peu le travail. Baby est l'une de ses premières séries dans laquelle tous les ingrédients d'une bonne histoire sont réunis. Suspense, personnages intéressants et attachants, rythme, action. Le tout est servi par un très bon dessin.

    Un tome qui donne très envie de connaître la suite.

    Eotran Le 16/04/2025 à 17:05:08
    Lonesome - Tome 1 - La piste du prêcheur

    Un album avec de belles qualités graphiques et un univers intéressant. Le mélange western et mystique fonctionne plutôt bien. Les scènes d'action sont plutôt réussi, comme les scènes de tension qui les précédent.
    Par contre le fil narratif manque un peu de surprise et d'originalité. Même si la bd est plaisante à lire, elle n'est pas particulièrement emballante.

    MICHEL-34170 Le 16/04/2025 à 14:41:33
    Rue de la Grande Truanderie - Tome 1 - Une enfance au Familistère

    dessin léché et chatoyant, tonalité obscure en relation avec le thème, le sujet abordé, l'existence du familistère qui est une réalité est tout à fait original, bref une BD de classe, à lire, même si le scénario est sans doute la partie faible,
    Le familistère rentre dans cet histoire de la pensée économique développée par Saint-Simon de Patrons-paternalistes (d'ailleurs c'est la même racine) que l'on retrouve encore au XXème, les Schneider, Michelin, Peugeot, Menier, bref au delà de la BD c'est aussi l'occasion de se remémorer ce qu'à été l'idéologie économique dominante du XXème et la pensée de Saint-Simon

    Flemeth Le 16/04/2025 à 14:37:33

    Je découvre ce personnage féminin, véritable modèle de courage et de détermination. Moins fan du dessin (que je trouve efficace, mais manquant d'identité), j'ai été prise à la gorge par cette histoire ahurissante. Heureusement qu'il y a un peu de solidarité (femmes et hommes) dans ce milieu régi par l'argent et le pouvoir, et un peu d'espoir (un peu) en l'humanité. A lire et à faire lire.

    franp Le 16/04/2025 à 14:24:35
    Jeremiah - Tome 37 - La bête

    Ça fait maintenant un bail, au moins quinze tomes, qu'Hermann nous gratifie d'albums nocturnes ou brouillardeux, gris terne, donc sans décors. Déjà que les scénarios n'ont jamais été très brillants. L'étape suivante, c'est la BD en blanc sur blanc sans personnages ? Quand on se souvient de l'usage extraordinaire de la couleur dans les premiers tomes ...

    franp Le 16/04/2025 à 11:24:43
    Jeremiah - Tome 31 - Le panier de crabes

    C'est moi ou il y a objectivement de gros problèmes de proportion dans le dessin des personnages dans cet album, à commencer par la couverture ? Déjà que les scenarios de Hermann n'ont jamais été terribles, voilà maintenant que le dessin se déglingue ... Quand au virage érotique de plus en plus prononcé, je n'y vois qu'une régression supplémentaire de la série. Le seul plaisir à tirer de l'album serait la critique des dérives de l'art contemporain.

    franp Le 16/04/2025 à 11:18:52
    Jeremiah - Tome 30 - Fifty-Fifty

    Ça fait combien de tomes que Jérémiah et Kurdy tournent en rond dans des scénarios indigents, dont la seule qualité est de servir de prétexte au dessin superbe de Hermann ? J'ai l'impression d'écouter un disque rayé, qui répète en boucle le même scénario : J et K sont pépères tranquilles, ils se mettent dans le pétrin pour je ne sais quel prétexte débile, des diams, une enfant enlevé, ou parce qu'ils sont ivres, ça tire dans tous les sens, à un moment ils sont à deux doigts de la mort, et finalement, comme Zorro, ils s'en sortent in-extremis (et sans une égratignure) grâce à une nuée de corbeaux, une poignée d'hommes-crapeau ou la vengeance d'une amante éconduite ... Quel gâchis de talent !

    Erik67 Le 16/04/2025 à 07:41:10

    Alessia est le nom de la dernière BD du prolifique auteur Zidrou. A l'origine, Alessia est un prénom féminin d'origine italienne dérivé du grec « Alexandro » qui signifie « celui qui protège ».

    Il s'agit de l'évocation de la vie du peintre Richard G. Cactus qui revient à Naples et à Capri où il a connu durant sa jeunesse deux femmes qui ont marqué sa vie à savoir Marchesa et la fameuse Alessia.

    Il y a beaucoup de mélancolie en lui surtout qu'Alessia semble totalement le fuir. J'ai été marqué par ce sentiment de mélancolie qu'on peut éprouver quand on atteint un âge mur et que le temps a fait ses ravages quant aux amours et à la beauté. Il s'agit évidemment de chercher un remède.

    Je me rends compte tout comme le personnage principal de la fugacité de la vie et de la fuite du temps. Si seulement, on pouvait simplement retourner en arrière ! Comme il s'appelle Cactus de nom, il est représenté par cette plante piquante au niveau de son visage.

    Au niveau graphique, on remarquera la profusion de la couleur rose sous toutes ces nuances ce qui donne un aspect assez spécial entre la mer et le ciel ! J'ai quand même bien aimé car cela donne un peu de peps à l'ensemble. On remarquera que les paysages italiens sont sublimes ce qui donne encore envie d'aller à Capri même si c'est fini. 

    C'est généralement le genre de BD que je n'aime pas par excellence mais celle-ci m'a complètement séduit grâce au flegme de son personnage principal et son interaction avec le monde à savoir son petit entourage et Capri compris. J'ai réellement apprécié quelque chose que je ne devais pas aimer. C'est la magie de la BD, soit on déteste, soit on adore. Celle-ci a quelque chose de spécial.

    On goûtera évidemment à la douceur de vivre italienne entre ces belles femmes et sa bonne gastronomie. Zidrou a encore réussit à m'épater ! Vous le serez aussi probablement.

    Pulp_Sirius Le 16/04/2025 à 03:17:27
    Titans (Oxymore Éditions) - Tome 2 - Asia

    Aussi mauvais que le tome 1, mais pas pour les mêmes raisons.

    D'abord, la prémisse me semble contradictoire. Notre héroïne est soi-disant dépourvue d'émotions. On apprend qu'elle souhaite trucider son maître dès le début. Juste parce que. Parce qu'elle aime tuer, en fait. Elle clame aussi dans une déclaration vague que certaines choses sont condamnées, tandis que d'autres sont considérées comme bonnes, comme si c'était relatif.

    Sauf que notre héroïne juge constamment. Elle trouve que certains crimes sont détestables, que certains criminels sont des ordures, que certains personnages sont monstrueux. Ah, tiens donc, en fin de compte, elle hiérarchise les crimes. Certains sont plus acceptables que d'autres...

    C'est le gros problème que j'ai eu avec ce scénario et surtout ce personnage. Alors que notre héroïne n'est aucunement attachante à la base, pourquoi aurions-nous pitié d'elle alors qu'elle subit les pires outrages, elle qui ne croit pas vraiment au bien et au mal?

    Et puis finalement, même en ignorant cette contradiction, cette histoire de vengeance est assez simple dans l'ensemble. Elle est construite de manière plutôt inintéressante, peu de personnages se démarquant. J'ai également été déçu par l'histoire du Titan.

    **léger spoilers** Il y a même une scène étrange à la fin qui montre que notre héroïne est devenue une sorte de justicière masquée, cherchant à défendre... les opprimés? Un changement de cœur, sans doute? **fin des spoilers**

    Le dessin de Gugliotta est correct, parfois beau, parfois très simple lui aussi.

    Encore une déception...

    Touriste-amateur Le 16/04/2025 à 00:53:39
    Electric Miles - Tome 1 - Wilbur

    Un duo de choc aux commandes. Un dessin léché qui se fixe dans vos rétines.

    Mais, loin des autres avis dithyrambiques, une histoire à laquelle je n'ai rien compris!!!! Nury sait sans doute où il souhaite nous amener, mais encore faudrait-il qu'il ne nous perde pas en route:/

    Quant au titre et, dans une moindre mesure, à la couverture, je n'ai pas non plus compris le lien avec l'histoire!

    Première fois que je suis déçu par ce binôme et plus particulièrement par le scénariste. Je prendrai le temps de largement feuilleter le prochain tome à sa sortie avant de l'acheter ... ou pas (ce qui, pour l'instant, semble l'option la plus probable).

    Danvorst Le 15/04/2025 à 22:25:41
    Attila... mon amour - Tome 3 - Le maître du Danube

    On en apprend plus sur le passé de la Lupa, personnage assez étonnant de cette série. Les jeux de couleurs sont réussis, et malgré quelques lenteurs par moment, l'album est plaisant à lire.

    Yovo Le 15/04/2025 à 19:32:06
    Electric Miles - Tome 1 - Wilbur

    Nury & Brüno – peut-être le meilleur binôme de la BD actuelle – reviennent en force avec un de ces albums atypiques qu’eux-seuls sont capables de créer. « Electric Miles » met en scène un écrivain charismatique et mystérieux dont on ne sait pas (encore ?) s’il est fou, dangereux ou génial. Probablement les trois en même temps.

    L’univers sombre et codifié des années 40 est rendu avec une maestria peu commune par Brüno. Comme à son habitude, il nous administre une leçon de BD avec son dessin millimétré. Personnages et décors, magnifiés par une épure hypnotisante, se fondent dans une atmosphère inquiétante, de laquelle n’importe quoi pourrait surgir.

    C’est à la fois la qualité et le défaut de cet étrange « Wilbur ». Le scenario, volontairement déstructuré, part dans plusieurs directions et il est difficile pour l’instant de deviner quelle piste sera privilégiée par un Fabien Nury ambitieux et très inspiré. Il est cependant évident que sa maitrise est totale et que si le lecteur peut s’interroger sur ses intentions, lui sait, sans nul doute possible, où il veut l’emmener.

    Ce n’est qu’un premier tome, certes, mais il porte en lui un potentiel exceptionnel.

    fredom Le 15/04/2025 à 19:22:14
    Alix - Tome 44 - Le royaume interdit

    Un scenario plus noir que d'habitude, un nouveau peuple... Après Lefranc Roger Seiter s'attaque pour la seconde fois à l'univers de Jacques Martin avec Alix. Une bonne et belle surprise que cet album!

    bd91130 Le 15/04/2025 à 19:13:26
    Rue de la Grande Truanderie - Tome 1 - Une enfance au Familistère

    Pour une fois, j'ai trouvé les aller-retour entre les deux époques un peu confus. L'ambiance 19ème siècle est une réussite, et le dessin minutieux et détaillé colle complètement. Mais surtout l'intérêt historique m'a bluffé, me faisant découvrir cette utopie fouriériste que je ne connaissais absolument pas. Encore une fois, bravo monsieur Morvan !

    bd91130 Le 15/04/2025 à 18:59:29

    Une nouvelle adaptation du mythique "Au cœur des ténèbres". Plutôt réussie j'ai trouvé.
    Le scénario reprend bien le schéma de l'enfoncement toujours plus loin, toujours plus profond, avec entre chaque étape la période de répit, de retour à un semblant de civilisation plus ténu à chaque fois. Une progression vraiment bien menée, transposée dans le désert. J'ai par contre trouvé la fin un peu bâclée, trop simple, trop rapide. (Bon forcément j'avais un peu en tête la folie de Marlon Brando et la musique des Doors alors...)
    Côté dessin, c'est magnifique, rien d'autre à dire, des peintures superbes avec en prime plusieurs planches en pleine page et même une en double page, un régal.

    Cellophane Le 15/04/2025 à 14:02:32
    Spy x Family - Tome 4 - Volume 4

    Toute la première histoire, qui fait les 4/5ème du bouquin est assez excellente.
    On a quelque chose de plus tendu que les anecdotes précédentes, un vrai danger avec un vrai attentat et de vraies bombes, de vrais méchants qui n’hésiteraient pas à tuer Anya – même si on ne craint jamais vraiment pour elle…
    Chacun y a sa place, entre Anya mignonne et débrouillarde pour utiliser ce qu’elle entend dans la tête des autres, Twilight en agent élégant mais efficace et surtout Yor, en mère imbattable et féroce si on touche sa fille…
    Et le chien qui voit l’avenir, très calme mais lui aussi super efficace est un vrai plus.
    D’ailleurs, la seconde histoire, bien que courte, avec Anya proche de son chien, à jouer avec et lui chercher un prénom, est pleine de légèreté et de mignonitude…
    La seconde histoire bonus m’a moins convaincu dans les aventures amoureuses de bouclette qui vont très vite quand la première, avec les deux caïds qui font parler des peluches pour calmer Anya est plutôt rigolote.
    Bref, un tome sympa et prenant qui mêle action et humour, tension et tendresse…

    franp Le 15/04/2025 à 10:31:05
    Jeremiah - Tome 26 - Un port dans l'ombre

    Jérémiah et Kurdy se retrouvent dans un village gouverné par une secte, ils vont tout faire péter puis s'en aller tranquillou. Faut quand même pas prendre les lecteurs pour des demeurés ; ça s'appelle pas un scénario, ça s'appelle de la paresse.

    Erik67 Le 15/04/2025 à 06:29:50

    Parfois, il existe des individus qui peuvent entendre le son des morts. Cela rappelle l'excellent film avec Bruce Willis à savoir « le Sixième sens » de Night Shyamalan. Oui, il s'agit de cette faculté de transcender la réalité pour voir et entendre ce que les morts ont encore à nous dire. Bref, que du classique !

    Cela tombe plutôt bien pour notre principal protagoniste qui est professeur d'art et qui vient de perdre tragiquement sa femme il y a 2 mois. Il va rencontrer une collégienne qui a cette faculté ce qui tombe plutôt bien pour lui qui cherche des réponses n'acceptant pas son deuil.

    Le développement m'a paru bien fade par rapport au postulat de départ qui est à peine crédible tant les personnages font dans le surjoué. C'est même un peu confus dans un scénario qui va se perdre progressivement dans une sorte de sous-intrigue où l'on perd la trame principale. Certes, le paranormal viendra un peu donner du piment à l'ensemble. Néanmoins, c'est beaucoup trop convenu et sans surprise et surtout avec un sérieux manque d'aboutissement.

    Au niveau du graphisme, je dirai que le dessin fait dans l'efficacité même si on pourra sans doute lui reprocher un caractère trop expressif. Il est vrai qu'on ressent mieux la tristesse ainsi que l'angoisse des personnages.

    Vous pouvez toujours prendre l'initiative de découvrir ce one-shot en manga. Cependant, ne venez pas vous plaindre auprès de moi si par la suite, vous venez également à entendre le son des morts !

    Pulp_Sirius Le 15/04/2025 à 03:05:58
    Les noces d'argot - Tome 2 - La terre du limon noir

    Alors moi, mon vote va pour navet du 9e art! Non mais qu'est-ce que c'est que ça? Au secours... Toujours intéressant de lire des avis qui trouvent des qualités à ce genre d'album, par contre!

    Danvorst Le 15/04/2025 à 00:31:02
    Bob Morane 03 (Lombard) - Tome 23 - Les sortilèges de l'Ombre jaune

    Je n'ai pas accroché à cette aventure. Globalement j'ai l'impression que les albums sont moins bons dès lors qu'ils contiennent de la SF. Ce n'est pas le cas de tous mais cela reste tout de même assez récurent, et près de 50 ans plus tard il faut bien constater que ça a mal vieilli. Ce volume n'échappe pas à la règle : le scénario n'a rien d'entousiasmant et s'avère ennuyeux.

    addrr Le 14/04/2025 à 23:39:28

    Album frustrant : il y a tout pour que ce soit exceptionnel, mais c’est juste « très bon ». Que manque-t’il ? Pas grand chose … plus de développement, que ce soit moins sibyllin et cryptique peut-être.

    Touriste-amateur Le 14/04/2025 à 16:04:43
    Thomas Carnacki, détective de l'occulte - Tome 1 - Les Spectres de Venise

    L'histoire est intéressante et on se prend à frissonner lorsqu'apparait un spectre!
    Le dessin est magnifique et relève un scénario quand même un peu fragile car aucun indice n'est donné, on ne peux que se laisser porter par le détective.
    Un bon moment de lecture!

    Touriste-amateur Le 14/04/2025 à 15:54:48
    The nice House on the Lake - Tome 2 - Tome deux

    J'ai été complètement perdu dans ce second opus qui me laisse le goût amer de n'avoir rien compris. Mais y a t'il quelque chose à comprendre? Plus que déroutant: Ennuyeux!

    Nono230 Le 14/04/2025 à 14:05:03
    Les 7 Vies de l'Épervier - Tome 14 - Le Fils d'Ariane

    Ce 3e album confirme que cette 3e époque du cycle des 7 vies de l'Epervier entre en contradiction avec le reste du cycle.

    Le plus flagrant est la comparaison avec le tome 5 du Fou du Roy, qui se passe au même moment (c'est à dire fin 1642, début 1643) et où pourtant il est difficile voire impossible de recoller ensemble les évènements relatés dans ces 2 albums.

    ATTENTION : à partir de là, je vais spoiler... si vous ne voulez pas en être victime, vous pouvez scroller jusqu'à la fin de mon passage de divulgâcheur...

    Exemples :
    Dans l'un Ariane est de retour en France, demande au Roi de protéger JB.Poquelin mais le maintient dans l'ignorance de sa paternité.
    Dans l'autre, Ariane a disparu sans donner de nouvelles depuis 20 ans, Louis comprend par lui même que JB.Poquelin est son fils naturel, prend contact avec lui, le met sous sa protection et lui promet monts et merveilles, mais ne se dévoile pas complètement, et hésite à faire éclater la vérité au grand jour.

    Difficile de faire plus incompatible, et je ne vois pas comment un 4e tome pourrait remettre tout ceci en cohérence, à moins d'un tour de passe-passe tellement gros qu'il en soit indigeste, et au final, pire que le mal qui est déjà fait.

    FIN DE MA SPOILER ALERT.

    Si jamais vous êtes fan de la série des 7 vies de l'Epervier, et uniquement de la série (14 tomes en 3 époques) : il est probable que vous apprécierez cet album. On y retrouve nos héros attachants avec plaisir, même si leurs aventures ne les ménagent pas et qu'elles tournent un peu en rond, sans parler qu'effectivement, certains personnages passent du côté obscur ou en sortent (Gaston devient un pote, Lenclos est en fait un monstre...)
    Jovanovic réussit toutefois à assurer la reprise du flambeau du regretté Juillard, disparu prématurément.

    Si jamais vous êtes accroc au cycle des 7 vies de l'épervier (donc y compris des séries Le Fou du Roy, Masquerouge, Ninon Secrète, le Masque de Fer, etc...) : PASSEZ VOTRE CHEMIN.
    Ce 3e cycle rentre en incohérence avec le reste, sans apporter de nouvel éclairage ou une remise en perspective.

    Personnellement, je fais partie de la 2e catégorie : non seulement je vais m'abstenir de lire le futur 4e tome, mais je vais également - fait extrêmement rare - sortir les 3 premiers albums de ma BDThèque personnelle et essayer de faire comme s'ils n'avaient jamais existé.

    franp Le 14/04/2025 à 11:53:13
    Jeremiah - Tome 17 - Trois motos... ou quatre

    Hermann ne sait pas bien s'il veut abandonner l'encre à la plume, le dessin est en net retrait par rapport à l'époque de "Delta". Quelques scènes de copulation ont émaillés la série depuis "Julius et Romea" mais ici, Hermann franchit un nouveau seuil : la plupart des personnages féminins sont d'une lubricité animale. Pas sûr de vouloir suivre la série sur cette pente.

    franp Le 14/04/2025 à 11:45:53
    Jeremiah - Tome 23 - Qui est Renard Bleu ?

    Plus la série avance, plus faible est le composant post-apocalyptique. Nous sommes ici dans une pure intrigue policière tout à fait transposable en 2020. Les dessins et la colorisation (qui ne font qu'un puisqu'on est en couleur directe sans trait) sont superbes, mais le scénario très passable. La série verse depuis quelques temps déjà dans la BD pour adultes, c'est dommage.

    donlope74 Le 14/04/2025 à 11:33:35
    Miss Tattoo - Tome 1 - L'héritière

    Ce premier tome m'a laissé un sentiment mitigé. Sur le papier, conclure la série Caroline Baldwin et lancer une suite avec Miss Tattoo est une bonne idée. Surtout que ce personnage de Miss Tattoo s'avérait très intéressant dans la série mère. C'est toutefois moins réussi ici.

    Le dessin de Barletta est de bonne qualité. Elle a imposé son style tout en se fondant dans celui de l'univers de Taymans. La mise en couleur par Taymans lui-même facilite ce lien entre les deux séries. Les personnages sont particulièrement bien rendus. Sauf celui de Miss Tattoo. Contrairement à ce qu'on voyait dans la série Baldwin, Miss Tattoo peine à s'imposer graphiquement. Il est également drôle d'avoir changé son apparence de rousse à blonde. Ce changement n'est pas très cohérent, ni graphiquement ni scénaristiquement.

    Le scénario, sans atteindre le niveau des meilleurs albums de Caroline, est plutôt plaisant et intéressant. Toutefois, le personnage de Miss Tattoo passe pour être secondaire. L'aventure est principalement rythmée par les choix des autres protagonistes, notamment Philipps. La présence de Miss Tattoo n'apporte que très peu à l'histoire. On pourrait presque la retirer de l'histoire et cela n'aurait que peu d'influence. C'est dommage. On passe d'un personnage des plus intéressants et mystérieux à un personnage quelconque, sans relief ni aura.

    Bilan mitigé donc, même si l'envie de connaître la suite est là, ce qui fait de cet album un bon cru. Toutefois, je ne peux qu'encourager à donner plus de profondeur et d'intérêt au personnage principal qu'est Miss Tattoo.

    minot Le 14/04/2025 à 11:19:01

    La légende arthurienne revisitée sous un angle caustique et transgressif ... Évidemment j'ai adoré ! Délicieux mélange de quête initiatique, de roman d'apprentissage et de plaidoyer féministe, l'album nous entraîne dans des aventures épiques non dénuées d'humour, bien que celui-ci soit très souvent grinçant ... Ysa, l'héroïne de cette BD, est diablement attachante mais les autres personnages le sont tout autant : le roi Arthur, devenu une loque humaine, loin de sa splendeur d'antan; le baron adipeux et libidineux; son serviteur Claude, colosse aussi stupide que répugnant ... sans oublier bien sûr l'épée d'Arthur, qui avec Ysa forme un duo des plus réjouissant.
    Alliant simplicité, élégance et dynamisme, le dessin de Mathieu Burniat convient parfaitement pour illustrer ce type d'aventure héroïco-fantastique à l'humour décalé et est un vrai régal pour les yeux.

    Erik67 Le 14/04/2025 à 07:11:13
    Jules Matrat - Tome 1 - Livre 1

    Encore le récit d'un destin brisé que celui de ce jeune soldat de la guerre de 14-18 à savoir Jules Matrat qu'on est venu cherché dans sa paisible Haute-Loire. Il a donné sa vie pour la France afin de lutter contre les armées du Kaiser Guillaume II voulant envahir notre pays dans une volonté expansionniste de domination sur l'Europe.

    Il a abandonné sa fiancée Rose à contre cœur afin d'accomplir son devoir pour la Nation dans les tranchées boueuses et humides. Comme beaucoup qui ont échappé à la tuerie de masse orchestré par les généraux français dont les noms pullulent dans nos rues comme pour célébrer la victoire des bouchers.

    C'est tiré de l’œuvre d'un romancier Charles Exbrayat publié en 1942 en pleine Seconde Guerre Mondiale. Oui, l'homme n'apprends toujours pas de ses erreurs et de ses horreurs commises.

    Le début est à peine crédible avec un paysan qui ne sait pas ce qu'est la guerre et qui ignore totalement tout du monde dans lequel il vît. C'est une bien triste image qui à mon sens a été poussé à l'exagération pour nous dire que dans les campagnes, on était un peu isolé des choses de ce monde. Mais bon, soit, il découvre qu'on est en guerre contre l’Allemagne et que ce n'est pas sa ferme qui brûle.

    La narration fait également très « vieille France » et n'est pas du tout adapté à notre époque moderne. Bref, les dialogues m'ont paru assez désuet mais certainement authentique au vu du milieu et de l'époque. C'est juste qu'à vrai dire, ce n'est pas très emballant. Cependant, passé ce cap, on apprécie le ton juste de l’œuvre ainsi que le message véhiculé par l'auteur.

    Sur le fond, c'est une véritable tragédie que ce facteur qui annonce la mort brutale de ces jeunes partis au combat en laissant leurs vieux parents à la ferme. Oui, dans ce monde-là, ce sont les jeunes qui sont partis en premier. On éprouve beaucoup de chagrin pour ces parents qui perdent l'essentiel du but de leur vie.

    Et pour ceux qui ont survécu à ce terrible conflit, le traumatisme est tellement grand qu'ils n'arrivent plus à vivre correctement. C'est bien encore ça les destins brisés de ces jeunes gens.

    Au dessin, Serge Fino apporte toute sa délicatesse et son efficacité en ce qui concerne les personnages. C'est un dessin empreint d'un certain réalisme pour des planches où on en prend plein les yeux ! Même le grain du papier me semble assez spécial, presque lourd.

    Au final, c'est encore un témoignage poignant de cette Première Guerre Mondiale qui fit 10 millions de morts en Europe, dont 1,5 million de Français. C’est un énorme cataclysme dont l’Europe ne se relèvera pas complètement.

    titou13180 Le 14/04/2025 à 06:27:04

    La lecture est fluide, le dessin est bon sans être fantastique non plus, trait gras et beaucoup d'encre, et l'intrigue est bien menée jusqu'au dénouement final où tout s'accélère !
    Bref, un bon polar au suspense haletant qui vous laissera déconcerté !

    addrr Le 14/04/2025 à 01:12:51
    L'emprise (Zakine) - Tome 3 - L'origine du mal

    (Je ne pense pas que tous les avis et toutes les notes laissées par des membres aient été mis par … de vrais membres. Mais bon, soit, c’est le jeu avec les sites de notations).
    Que dire … pour un amateur, c’est pas trop mal, du tout.
    M. Zakine s’en sort plutôt honorablement, dans tous les compartiments.
    Côté dessins, ça s’améliore d’album en album. Son gros point faible, ce sont les personnages, niveau visages et mouvements surtout. Ses proportions et profondeurs sont souvent maladroites, que ce soit pour des personnages ou des décors.
    En revanche niveau découpage et idées de narration, c’est pas mal du tout. C’est assez fluide à lire, et il maîtrise plutôt bien la ligne claire. Certaines planches ou cases sortent clairement du lot et sont du niveau d’un dessinateur plus aguerri, notamment avec des bâtiments ou des machines.
    Côté scénario, ça se tient tant bien que mal, en tout cas les inspirations sont claires et limpides. Il y a pas mal de raccourcis, d’incohérences et autres petits soucis, mais ça n’entache pas le plaisir de lecture (au contraire). On est toujours curieux de savoir ce qu’il va se passer ensuite.
    Il y a aussi pas mal d’imagination dans cette « trilogie » (2 albums et 1 prequel), et c’est clairement le type de SF que j’affectionne, à l’ancienne.
    Pour finir, on ne peut que saluer le courage qu’il a fallu pour sortir 3 albums en auto édition et financement participatif tout en étant un débutant. Je suis ravi d’avoir participé au numéro 3 pour acquérir l’ensemble de la série.
    Chapeau, M. Zakine !
    (Un avis vraiment impartial)

    Touriste-amateur Le 13/04/2025 à 23:43:43
    Le vent des libertaires - Tome 1 - Episode 1/2

    Cet avis porte sur les deux tomes que j'ai lu de manière assez rapprochée, ce qui est possible puisque maintenant les deux sont sortis.

    J'ai avant tout apprécié que, même si le personnage a réellement existé, l'adaptation en BD est parfaite avec juste ce qu'il faut de détails et de personnages secondaires pour qu'on puisse suivre l'histoire sans s'y perdre, ce qui est souvent le cas dans les biographies.

    Le sujet est lourd (Au début du 19ème siècle, la recherche d'indépendance de l'Ukraine convoitée d'un côté par les allemands, de l'autres par la nouvelle république communiste russe) avec parfois des scènes dures. Mais il est traité avec délicatesse et parfois de la légèreté ce qui fait qu'on ne tombe pas dans la déprime en lisant ces deux albums.

    Le dessin et le découpage sont agréables.
    Et bien sur, on ne peut s'empêcher de penser à ce que vit aujourd'hui ce pays. Bis Repetita...

    Une belle découverte!

    addrr Le 13/04/2025 à 23:31:34

    Une série exceptionnelle car elle sort des sentiers battus ; en effet, les héros sont des « méchants » selon tous les critères habituels et historiques. Des soldats allemands de la seconde GM, des héros ? Ben oui … en tout cas, des hommes ordinaires pour lesquels on a de l’empathie au final, tellement ils sont pris dans les événements sans pouvoir les changer ni les vouloir.
    Tout cette série est tragique, cynique, brute et dure.
    Mais la fin … elle est extraordinaire. Quelle grosse mandale, cette planche finale !

    Touriste-amateur Le 13/04/2025 à 23:29:34
    Thomas Carnacki, détective de l'occulte - Tome 2 - La Chambre grise

    J'avais bien aimé le premier album, mais j'ai trouvé celui-ci très quelconque.
    Le scénario est faiblard. Le fait que le détective réunisse ses amis pour leur raconter, une fois résolue, l'histoire retire une partie du suspense. Ces invités sont sensés, par leurs questions/étonnements faire le lien entre les différents moments de l'histoire, mais sincèrement ça tombe complètement à plat et les transitions font +nunuche qu'autre chose.

    Même s'il y a une histoire principale, deux enquêtes annexes la rejoignent. On passe parfois du coq à l'âne, le lecteur (moi!) faisant des retours en arrière pour voir si je n'avais pas oublié quelque chose. Mais Non!
    Tout est résolu de manière un peu alambiquée tout d'un coup rapidement car on approche de la fin. Décevant.

    Le dessin est détaillé, convainquant, mais je trouve que le détective est parfois étonnamment croqué, passant d'une personne assez frêle, élancée, à un bonhomme avec un peu d'embonpoint selon les planches! Surprenant.

    Bref, pas du grand Corbeyran au scénario et le dessin ne sauve pas l'histoire.

    addrr Le 13/04/2025 à 23:27:29

    Un album - devoir de mémoire, mais pas au sens où on l’entend d’habitude.
    Il est important de se souvenir de TOUT, même si ça peut paraître révoltant ou écœurant.
    Là, ce sont des français qui, par conviction, complaisance ou obligation, ont fini par défendre l’Allemagne et Berlin plus que les allemands eux même, au sein des Waffen SS.
    Dans cet album on ne juge pas, on ne met pas en valeur, on expose des faits. C’était ainsi, on ne refait pas l’histoire.

    Danvorst Le 13/04/2025 à 23:19:46
    Attila... mon amour - Tome 2 - Les portes de fer

    Attila va s'attaquer a l'Empire, et la Lupa l'aidera beaucoup dans son entreprise. J'avoue ne pas trop comprendre pourquoi avoir créé un tel personnage qui n'a pas trop sa place dans cette histoire. Hormis cela, le récit est formidablement bien mené, les dialogues sont excellents. Les quelques scènes d'assauts sont très réussies.

    MAL75 Le 13/04/2025 à 22:02:17

    Un chef d’œuvre d’humour décalé qui n’a pas pris une ride. Merci Yann et Conrad ! Après, c’est pour passer un bon moment de BD, ne cherchez pas plus loin

    Pulp_Sirius Le 13/04/2025 à 21:56:38

    Bof, la série continue à être divertissante, mais il manque beaucoup trop de subtilité dans les dialogues. Les méchants parlent comme des enfants de quatre ans, et les personnages expliquent beaucoup trop l'action ou les événements. D'autres fois, c'est un peu farfelu :

    - Vous faites preuve d'une remarquable intelligence...
    - [blablabla]
    - Bien trop intelligente...

    Haha, allez, on a compris, elle est intelligente, merci de devoir NOUS LE DIRE HAUT ET FORT pour être sûr qu'on le remarque au lieu de juste... laisser le personnage être lui-même, comme si les lecteurs étaient trop stupides pour comprendre d'eux-mêmes...

    Très moyen, malgré quelques idées intéressantes.

    Pulp_Sirius Le 13/04/2025 à 21:49:36
    Horacio d'Alba - Tome 1 - La République du point d'honneur

    == Avis pour les 3 tomes ==

    J'ai beaucoup aimé les deux premiers tomes, un peu moins le troisième. L'histoire avance vite, le scénario est bien monté, et cette idée reprise de duels de justice résolus au pistolet est intéressante. C'est une bonne fiction pseudo-historique. Il est vrai que la série est ambitieuse. Le tome 3 est, selon moi, moins abouti, tant au niveau du scénario que des dessins, mais il clôt tout de même le récit de manière assez satisfaisante. Pas mal.

    Danvorst Le 13/04/2025 à 20:57:57
    Attila... mon amour - Tome 1 - Lupa, la louve

    Un bon album sur une période de l'histoire intéressante, à savoir Attila et les Huns. Graphiquement c'est très réussi tant le dessin que les couleurs. En revanche je m'interroge sur certains choix scenaristiques qui ont été fait et qui, à mon sens, n'apportent rien d'indispensable à la trame principale et font parfois basculer le récit dans le cliché.

    sebastien01 Le 13/04/2025 à 19:40:52

    C’est en relisant Spider-Man : L’histoire d’une vie, par Zdarsky et Bagley, récemment réédité au format Deluxe, que j’ai découvert que le concept avait également été appliqué aux Quatre Fantastiques quelques années plus tard. Mais, même si l’idée reste aussi simple qu’originale, son exécution ne m’a pas non plus vraiment emballée (Fantastic Four: Life Story 2021, #1-6).

    Il est certes plaisant de voir l’équipe se reformer une énième fois, vieillir, se chamailler et se rabibocher aussitôt. Bien que je n’ai jamais été un grand lecteur des Quatre Fantastiques, ma préférence est toujours allée à Ben Grimm / la Chose qui occupe d’ailleurs une place de choix dans cette histoire. L’importance donnée au contexte de la guerre froide est aussi appréciable bien qu’il ne soit finalement que survolé. Et le dessin de Sean Izaakse, que je ne connaissais pas et qui assure l’essentiel du travail sur les six épisodes, est plutôt bon même s’il est aussi très typé comics de super-héros et plutôt impersonnel.

    En fait, j’ai surtout eu du mal à apprécier le rythme du scénario de Mark Russell – un auteur que je ne connaissais pas non plus –, qui file à toute allure et dont les résolutions successives sont extrêmement rapides. Ce format contraint oblige évidemment à une certaine concision mais on ne s’appesantit ici sur aucun enjeu. Aussi, Galactus, l’antagonisme ultime des Quatre Fantastiques, est-il défait en un simple bourre-pif alors que la menace qu’il représente grandissait à chaque épisode. Enfin, outre Galactus, j’ai eu le sentiment de tourner un peu en rond avec un nombre assez limité d’autres personnages et de revoir sans cesse le Penseur fou, Docteur Fatalis ou le Surfeur d’argent.

    Bedelisse Le 13/04/2025 à 19:26:46
    D - Tome 1 - Lord Faureston

    Dracula superbement revisité par Ayroles le scénariste de De Cape et de Crocs ! Comme pour les autres œuvres, l’humour est toujours amené subtilement. J’adore les interactions humoristiques des personnages au sein d’une même case : quelques mots, les bonnes expressions sur les visages… et vous souriez.

    L’intrigue est très bien menée dans le tome 1, tout en restant plutôt conventionnelle pour une histoire de Dracula. Les tomes 2 et 3 créent un peu la surprise avec l’arrivée de nouveaux personnages. Qui est vraiment le méchant ? Pas facile à deviner.

    J’ai autant apprécié la lecture que les dessins de Maïorana. Les personnages sont tous magnifiques et illustrent parfaitement leur caractère. Les scènes d’action sont également bien menées.

    Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Une belle œuvre. Une suite ou une autre histoire avec Drake m’aurait plu !

    DCJNM Le 13/04/2025 à 17:09:44

    Les années 70 et 80 sont marquées en Europe de l’Ouest par la violence politique de groupes politiques d’extrême gauche qui prônent au delà de la contestation, la révolution. Ce sont La Fraction Armée Rouge en Allemagne, les Brigades Rouges en Italie et divers groupuscules en France qui se fédéreront en 1979 autour d’Action Directe, avec pour leaders Jean-Marc ROUILLAN, Nathalie MÉNIGON, Régis SCHLEICHER ou encore Joëlle AUBRON.
    Avec l’Escamoteur Sébastien GOETHALS et Philipe COLIN remontent le temps, recherchent ceux qui ont connu les acteurs de cette période pour nous la raconter sous la forme d’un thriller, d’un puzzle qui se met en place au fil des témoignages recueillis. Le personnage central choisi est Gabriel CHAHINE, artiste, galeriste brillant et charismatique, d’origine libanaise, ancien combattant pour la cause palestinienne et réfugié en France qu’il semble aimer profondément. Il se met au service des RG français en infiltrant le mouvement, pour lequel pourtant il semble avoir une adhésion sincère. Personnage mystérieux et ambivalent, il ne sortira pas indemne de cette histoire racontée sans réel parti pris, ni volonté d’en juger les acteurs. Les faits parlent et à chacun d’y donner le sens qui convient. S’y ajoute une prise en compte très juste du contexte politique avec les années Giscard, qui préfigurent l’avènement de la gauche au pouvoir avec François Mitterand.
    Un regard neuf et en ligne avec l’investigation journalistique et une transcription fidèle de l’ambiance qui régnait à cette époque. On en redemande.

    Danvorst Le 13/04/2025 à 13:19:48
    Bob Morane 03 (Lombard) - Tome 24 - Le temple des dinosaures

    L'intrigue est trop légère et il manque une véritable ligne directrice. Les dessins sont parfois un peu trop approximatifs. Un album qui se laisse lire, mais qui n'est pas particulièrement passionnant.

    Yovo Le 13/04/2025 à 13:11:14
    Moi, ce que j'aime, c'est les monstres - Tome 2 - Livre deuxième

    Je commence par une évidence, qu’il me semble tout de même bon de rappeler : cette BD ne fait pas partie de celles qui peuvent plaire à tout le monde. Trop décalée, trop clivante. Ceux qui sont rebutés par le dessin, le thème ou l’épaisseur du bouquin n’ont aucune chance de l’apprécier.

    Ceci étant dit, je n’ai pas la moindre hésitation à la qualifier de chef d’œuvre.

    « Moi, ce que j’aime c’est les monstres » est incontestablement un monument. Dans tous les sens du terme, puisque ce « Livre deuxième », tout aussi incroyable que le premier, s’étale lui aussi sur plus de 400 planches et qu’il reste encore deux tomes à venir. On imagine le nombre incalculable de pages qu’il comptera à la fin.

    Mais la densité n’est rien à côté du contenu.

    Emil Ferris a écrit l’un des récits les plus intelligents qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent en bande dessinée. Une espèce d’autofiction où elle représente la narratrice – qu’on devine être une projection d’elle-même – sous la forme d’une jeune louve-garou. Une ado ingrate et un peu gauche, dans le Chicago de la fin des années 60, qui enquête sur la mort mystérieuse de sa voisine, en dessinant tout ce qu’elle voit dans son carnet. Carnet que, justement, le lecteur tient en main. Or, elle découvre que son grand frère, petit caïd à la solde d’un mafieux local, est peut-être lié au sort de ladite voisine, qui fut elle-même une rescapée des camps de la mort…

    Rien que ce résumé, très partiel, en dit long sur les multiples imbrications de l’intrigue, dans laquelle de nombreux personnages interviennent pour apporter leur pierre à ce gigantesque édifice. Avec en toile de fond, la guerre du Vietnam, une société américaine fracturée, le rôle de l’art ou l’importance des mythes.

    Pourtant, à ce stade, ce n’est encore que le sommet visible de l’iceberg.

    Le propos est bien plus profond. Mêlant habilement investigations, barbarie nazie, quête d’identité, passage à l’âge adulte et perte de l’innocence, l’histoire est racontée avec une justesse inouïe, étayée par des dialogues empreints de réflexion, mais aussi d’espièglerie et ce qu’il faut d’insolence.

    Puis, derrière ce deuxième niveau de lecture, s’en cache enfin un troisième, le véritable cœur de l’ouvrage : la symbolique du monstre tapi en chacun de nous.
    - Cette part d’ombre qui peut entrainer tout un chacun sur des chemins obscurs.
    - Ou bien cette « différence » qui va nous singulariser et nous transformer en cible pour les regards malveillants.
    - Mais également ce masque que l’on revêt tous, à un moment ou à un autre, derrière lequel il est rassurant de se cacher pour pouvoir supporter l’horreur du monde et la peur de l’autre. Il nous transforme momentanément en une espèce de créature imaginaire qui nous protège d’une réalité dont on cherche à s’échapper. Car les vrais monstres ne sont jamais ceux qu’on croit.

    « Moi ce que j’aime c’est les monstres », est à ma connaissance la seule œuvre de bande dessinée qui possèderait suffisamment de sens pour en faire une thèse de doctorat, tout en restant parfaitement accessible à tous, sans posture intellectuelle ni gloubi-boulga cérébral. Au contraire, elle est d’une grande modestie dans ses moyens graphiques comme dans son développement scénaristique.
    Car si son dessin est dingue (que du stylo-bille, c’est hallucinant !) il reste simple, fait à la main, sans coloriste ni aucune aide informatique.

    C’est surtout l’inventivité de sa mise en page qui élève le talent d’Emil Ferris au niveau du génie, porté par son ébouriffante sincérité et le flot continue d’émotions qu’elle est capable d’alimenter. Ses planches sont habitées, comme hantées par tous les « monstres » qui ont croisé sa route, les réprouvés, les originaux, ceux qui ont le courage d’être eux-mêmes.

    La richesse de cette narration à tiroirs est déjà un phénoménale en soi. Mais quand on y adjoint la puissance de ce dessin, on obtient une proposition de bande dessinée unique, disruptive, quasi révolutionnaire, qui devrait marquer durablement l’histoire du 9ème art.

    Yovo Le 13/04/2025 à 13:09:41

    Album très court mais magnifique, tout en retenu, adapté d’Albert Camus. Avec solennité, profondeur et respect, Jacques Ferrandez allie dans « L’hôte » beauté du dessin et réflexion silencieuse. En quelques cases, tout est dit et le lecteur comprend la tragédie inéluctable qui ensanglantera l’Algérie. Sobre, poignant, intelligent. À lire absolument.
    À noter la belle préface de Boualem Sansal.

    Yovo Le 13/04/2025 à 13:08:38
    Les chefs-d'œuvre de Lovecraft - Tome 13 - Les chats d'Ulthar

    Difficile de ne pas être déçu à la lecture des « Chats d’Ulthar ».
    Gou Tanabe n’est pas en cause. Son dessin est toujours aussi remarquable, bien que les visages de ses personnages finissent par devenir interchangeables à force de partager les mêmes traits. Mais son souci du détail et sa maitrise du clair-obscur garantissent une ambiance des plus envoûtantes, à l’image de la superbe couverture.

    Non, cette fois-ci, c’est du côté de Lovecraft lui-même que vient ce sentiment de trop peu. Je ne connais pas le texte original mais je suppose que, sauf grosse erreur d’adaptation, ces 3 petites nouvelles du « Cycle du rêve » sont moins élaborées, moins convaincantes que le Mythe de Cthulhu, tout simplement.

    Sans être passionnant, ce 13ème tome se doit néanmoins d’être lu pour qui s’intéresse à cette magnifique collection.

    kingtoof Le 13/04/2025 à 12:09:27
    Corto Maltese (2015 - Couleur format normal) - Tome 17 - La Ligne de vie

    Un album assez déroutant car Corto joue "les infiltrés" en se faisant passer pour un conservateur de musée britannique.
    Il se retrouve une nouvelle fois mêlé à une guerre civile, cette fois-ci, en plein coeur du Mexique.
    Pour faire plaisir aux fans, les auteurs nous ressortent ce bon vieux Raspa qui joue les prêtres dans la jungle. Des retrouvailles toujours rejouissantes.

    BMR Le 13/04/2025 à 11:17:46

    Fable écolo sur fond de surexploitation de la forêt amazonienne : les très belles planches de l'album nous emmènent à la chasse aux papillons.

    Matz est un auteur que l'on connaît bien et que l'on apprécie beaucoup (la série Le Tueur, c'est lui), mais on ne le connaissait pas collectionneur de papillons !
    Entre deux polars, il s'est autorisé une petite parenthèse écolo avec Frédéric Bézian pour nous emmener à la chasse aux papillons en Amazonie : Les papillons ne meurent pas de vieillesse.
    Matz s'est même permis un petit clin d’œil à ses fans puisqu'il a baptisé son papillon impossible le Parides Ascanius Nolentus (son nom de ville est Alexis Nolent) !
    Au fil de leur courte existence de quelques jours "les papillons, fragiles et vulnérables, ne meurent pas de vieillesse, mais de mort violente".

    ? Voilà bien une sympathique fable écolo sur fond de surexploitation de la forêt amazonienne : un roman d'aventures, un thriller politique qui met en scène les enjeux complexes de la région.
    ? Le dessin de Frédéric Bézian est une réussite avec un beau dégradé de gris que viennent illuminer de temps à autre seulement les parures colorées des papillons : un pari audacieux mais vraiment gagné. Le gris pointillé évoque les gravures scientifiques d'antan.
    Pour profiter des changements de rythme qu'autorise la BD (F. Bézian aime à dire qu'il ne fait pas du cinéma sur papier), l'album est émaillé de planches d'entomologie 'vintage' et même de quelques beaux haïkus comme celui-ci du poète japonais Arakida Mortake :
    « [...] Tombé de la branche
    Une fleur y est retournée :
    C'était un papillon. »

    ? L'album semble appeler une suite, d'autant qu'une douce complicité va se nouer entre la jeune Géraldine et le brésilien Candido ... ! On attend déjà avec impatience !

    La réapparition d'espèces disparues de papillons n'est pas de la science-fiction. Il y a bien sûr quelques "lâchers" volontaires pour réintroduire certains insectes mais les entomologistes découvrent également des Résurrections tout à fait naturelles comme par exemple celle de la Nonagrie soulignée dans nos marais atlantiques. Cela vient compenser un petit peu les trop nombreuses extinctions.

    Camille est un expert entomologiste et grand collectionneur de papillons.
    Il emploie au Brésil un chasseur local, Candido.
    Chez lui en France, il héberge sa jeune cousine, Géraldine qui l'aide à trier ses bestioles.
    Camille et Géraldine vont rejoindre Candido en Amazonie.

    Cette histoire aurait pu s'intituler l'histoire du "chasseur de papillons qui n'existent pas" ... puisque l'intrigue se noue en Amazonie lorsque l'on capture par hasard un papillon censé avoir disparu depuis de nombreuses années.
    « [...] - Quel est le problème ?
    - Le problème c'est que ce papillon est un Parides Ascanius Nolentus.
    Le problème c'est qu'il vivait dans les marais de Rio de Janeiro ... !
    ... et si je dis "vivait", c'est qu'il a disparu depuis des années ... !
    Regarde Candido, mon chasseur, travaille dans l'état du Roraima, au nord du Brésil, à des centaines, voire des milliers de kilomètres de Rio de Janeiro !
    Tu comprends le problème, maintenant ? »

    Un doux rêveur (Camille) et sa jeune cousine (Géraldine) vont accompagner le chasseur de papillons (Candido) au cœur de la forêt vierge pour confirmer la découverte énigmatique.
    Jusque là tout va bien pour cette petite équipe qui joue les Tintin en Amazonie, mais on se doute qu'avec Matz au scénario, la balade des gentils écolos ne sera pas de tout repos.
    Ainsi Camille rédige un article pour le National Geographic et appelle à sanctuariser le secteur pour le protéger de la déforestation : évidemment les sociétés multinationales ne voient pas d'un très bon œil les projecteurs de l'écologie soudainement braqués sur une région où ils prospéraient jusqu'ici à l'abri des regards et nos héros devront également faire face à l'hostilité des paysans locaux qui exploitent ces terres pour l'orpaillage et le pâturage.

    Au détour d'une belle planche d'entomologiste (page 25), l'album nous apprendra que le mot papillon vient du grec psukhê qui signifie souffle, le souffle de la vie qui caresse ce qu'il touche et par extension âme puisque celle-ci s'envole dans notre dernier soupir.

    Olivier Soms Le 13/04/2025 à 09:43:00

    Sous une couverture immonde et repoussante (mais pourquoi cet autosabotage ?), un récit plein de sensibilité et d’empathie sur la crise existentielle que traverse un jeune homme en plein bouleversement sur tous les aspects de sa vie : artistique, sentimental, familial et amical. Et pas le plus anodin des jeunes hommes, puisqu’il s’agit bien de Paul McCartney au moment de la séparation des Beatles et des années qui suivirent, avec la formation de son groupe Wings et le démarrage de sa carrière solo. Un enchaînement qu’on croirait aller de soi vu de l’extérieur, mais qui pourtant plongea le légendaire mélodiste dans la tourmente et les épreuves, très près du chaos et de la dépression.

    Ce documentaire dessiné est bluffant. Même moi qui suis un grand admirateur et fin connaisseur depuis des décennies de l’œuvre entière de McCartney, j’ai encore été surpris par le dévoilement de zones d’ombre que je ne connaissais pas, ou alors trop superficiellement. Mais loin d’avoir été conçu pour les Beatles-lovers dont je suis, le récit est touchant car il nous permet avant tout d’observer un être humain qui, comme nous tous à un moment de la vie, se trouve en proie aux doutes les plus destructeurs, aux trahisons, à l’incompréhension et aux forces contraires. On en ressort avec l’envie irrépressible de réécouter encore et encore ces chansons qui ont traduit ces troubles et la renaissance musicale qui en fut le fruit. Cette période très particulière, racontée ici, s’étend de 1969 à 1974.

    Alors, certes les dessins ne sont pas très fouillés, mais ils sont suffisants pour nous prendre par la main et nous lier au personnage principal, ressentir avec lui les émotions très fortes, dévastatrices ou au contraire défiant la fatalité, qui l’habitent tour à tour. L’album est enrichi de l’interview de l’auteur qui explique comment il s’est (aussi brillamment, il faut le dire) documenté. Très bien, mais par pitié refaites-nous cette si laide couverture !!!

    Erik67 Le 13/04/2025 à 08:52:59
    Héros de guerre - Tome 1 - Albert Roche . France

    Est-ce que tout le monde sait qu'Albert Roche est l'un des plus grands héros de la Première Guerre Mondiale ? Personnellement, je l'ignorais ! On peut alors combler une lacune en découvrant sa biographie dans un monde en guerre.

    On va avoir droit à une espèce de super-homme qui va être blessé 9 fois au combat mais qui arrivera toujours à se relever. Il aurait sans doute été embauché par la firme Marvel pour figurer dans « Captain América, le soldat de l'espoir ». Il a également la particularité d'avoir capturé 1180 prisonniers allemands en 3 ans ce qui constitue un véritable exploit.

    Oui, j'ai dit qu'il aurait pu être véritablement un super-héros. Et pourtant, ce n'était à la base qu'un petit paysan vosgien comme Spider Man n'était qu'un frêle étudiant scientifique. Derrière chaque être humain peut se cacher un véritable héros. Vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire...

    Pour ma part, j'ai un peu eu ma claque de tous ces super-héros qu'on a vue durant deux décennies avec une certaine saturation. Mais bon, je ne vais pas renier pour autant cet Albert Roche qui a d'ailleurs totalement été oublié dans l'histoire.

    On a beaucoup de rue du Maréchal Joffre, ce véritable boucher qui aurait dû être traduit pour crime contre l'humanité pour avoir envoyé des millions d'hommes à la mort certaine mais pas beaucoup de rue portant le nom de ce simple soldat qui s'est pourtant mieux illustré que lui au combat.

    Cependant et à vrai dire, je n'aime pas non plus les va-t'en guerre qui sont content de casser de l'ennemi (« ce que je fais papa, c'est faire taire les boches ») et même d'y prendre plaisir car la guerre est une chose qui devrait être proscrite. On libère parfois les pires sentiments qu'un un être humain peut avoir enfoui en lui dans une manifestation de violence sans précédent. Oui, ce jeune homme est parfaitement motivé pour la boucherie. La motivation a quand même ses limites !

    Ceci dit, j'ai bien aimé que cet homme recalé de l'armée à cause de sa petite taille et de son allure « crevette » va pouvoir démontrer qu'il peut malgré tout se surpasser et être un meilleur soldat pour l'armée de son pays. Bref, tout est dans la volonté d'accomplir quelque chose qui nous dépasse. Et puis, c'est vrai, à la guerre, il vaut mieux être petit car on fait une moins bonne cible.

    Je ne cache néanmoins pas mon aversion pour la hiérarchie militaire qui a bien failli fusiller ce héros en menant une justice trop expéditive en voulant faire un exemple comme quoi on n'abandonne pas son pays en fuyant les tranchées mortifères. C'est un comble quand même pour un véritable héros de guerre. Cela démontre surtout une certaine stupidité du haut commandement.

    C'est une mise en page spectaculaire et très proche d'un traitement cinématographique à l'image d'une couverture qui attire l’œil. Il faut quand même avouer que le dessin est magnifique avec son trait puissant, à la fois chargé et vigoureux. Il y a tout ce qu'il faut pour apprécier graphiquement les belles planches qui se succèdent.

    Une BD historique à découvrir et qui constitue un témoignage de plus sur l'engagement dans cette première Guerre Mondiale qui a tant coûté en vie humaine plutôt jeune à notre pays.

    Danvorst Le 13/04/2025 à 01:08:18

    Paru pour la première fois en 1999 et publié en France 14 ans plus tard, Scène de crime précède quelques chefs d'œuvres de Brubaker et Phillips, notamment Criminal, Kill or be killed ou Reckless. On reconnaîtra un peu dans le récit, et particulièrement dans la narration, le style de cet auteur qui ne cessera pas de s'améliorer.

    Il s'agit d'un album plutôt classique mais très bon. L'intrigue est bien orchestrée et la fin est bien trouvée. Les dessins et la couleur dégagent une certaine ambiance qui colle bien avec le récit.

    ArvoBlack Le 12/04/2025 à 22:57:57

    "Canoë Bay", c'est d'abord les couleurs vivantes ainsi que le trait doux et rond de Prugne. La nature, la faune, tout se verdoyant qui nous émerveille d'une beauté qu'on ne peut que constater sous nos yeux. La beauté est-elle universelle ? Je crois que le travail de Prugne sur cette oeuvre nous met d'accord sur son savoir-faire graphique.

    En revanche, le scénario signé Oger est timide dans son approche : on ne montre pas tant le sang malgré la violence des conflits, la mort ne semble qu'être un concept, on la devine sans qu'elle soit évidente ou frontale. Heureusement quelques scènes reste esthétiquement apprécié : par exemple la scène du bain de minuit sous les yeux ébahis de Jack permet de redonner un peu plus de sens et de rêve. Hormis l'aspect contemplatif et immersif de "Canoë Bay", la bonne vieille histoire de pirate qui cherche le trésor sonne rapidement creuse, les personnages ne sont que des acteurs de l'histoire, mais ils leur manquent une vraie part d'humanité et de psychologie pour les rendre plus complets et s'attacher à eux.

    Les quelques pages de croquis, dessins terminés et commentaires en post-face sont également très bienvenues. Un one shot qui saura sans nul doute trouver un public, même si le propos mériterait un peu plus de travail de narration et quelque chose de moins léger.

    herve26 Le 12/04/2025 à 21:48:31

    Axel reste un auteur discret et assez rare. En effet, il n'a signé que 4 albums dont deux ont particulièrement attiré mon attention : "une femme fidèle" et "la tentation", petit bijou d'érotisme.
    Avec ce dernier opus, Axel nous propose un récit plus classique, presque banal avec Marc, qui revient dans son village à la mort de son père.
    L'album aurait pu s'intituler "la tentation" si ce titre n'avait pas déjà été utilisé, tant le thème de ce récit s'y rapporte.
    En dépit des scènes assez torrides, le récit est assez sage, c'est presque qu'une chronique d'un amour perdu de jeunesse.
    Le dessin hyper réaliste d'Axel donne à cette aventure un côté cinématographique assez saisissant! Le lecteur sent le soleil, et le ruissellement de l'eau sur sa peau tant le dessin est d'une clarté incroyable.
    Un superbe dessin , mais un scénario que j'ai trouvé un peu en deçà des titres que j'ai cité.
    Un avis assez mitigé donc sur ce dernier opus d'Axel.

    herve26 Le 12/04/2025 à 19:02:13
    Electric Miles - Tome 1 - Wilbur

    Depuis quelques années, J'ai pour habitude d'acheter la version noir et blanc , et la version couleur à chaque sortie d'un album signé Nury et Brüno. Avec cet album, je n'ai pas dérogé à cette habitude , aussi j'ai été surpris de découvrir une version n&b d'une grande qualité éditoriale : un grand format avec dos toilé. Le dessin de Brüno y prend toute son importance car, il faut le dire, son style inimitable et simple à la fois fait beaucoup dans le succès de ses albums signés avec Fabien Nury.
    Pourtant à la lecture de cet album, dans les deux versions, je dois dire que ma préférence va , pour une fois, vers la version courante, les couleurs de Laurence Croix, apportant au récit une touche des années 40 qui n'est pas pour me déplaire.
    Le duo d'auteurs n'ayant pas signé un one shot ici, cet album se présente comme une longue introduction qui oscille entre récit de Charles Burns et le réel avec l'histoire romancée de Ronald Hubbard, créateur de la scientologie.
    Car, je crois que cette histoire, dont nous ne connaissons pas encore le nombre de volumes qui la composera, s'achemine sans nul doute vers cette "découverte révolutionnaire" dont il est fait mention sur le quatrième de couverture.
    Mais cet album ne se limite pas à cela, l'auteur distille sa vision du monde éditorial de l'Amérique des années 40, dominé par le polar et la science fiction, comme le prouve les couvertures des revues présentes dans le dossier en fin d'album.
    Même si le lecteur peut sembler rester sur sa faim, j'ai beaucoup aimé ce premier album, et j'ai hâte de découvrir la suite.

    bd91130 Le 12/04/2025 à 18:32:46

    Cet album vaut le détour, absolument !
    On n'est pas sur un chef d’œuvre de création artistique, mais sur une réflexion bien posée sur ce qui est sans doute un changement fondamental dans nos sociétés. On aurait pu faire le même travail sur n'importe quelle région française, il s'agit là du Dauphiné. L'auteur revient sur la longue histoire d'un monde où les hommes avaient des racines et une mémoire ancienne et collective, un monde où les hommes faisaient le lieu et le lieu faisait les hommes. Il ne s'agit pas de s'interroger sur ce qui était bien ou non, ni de tomber dans le "c'était mieux avant", mais de mener un constat, celui d'une bascule vers autre chose, bascule radicale, sans doute sans retour, et que l'on n'a pas forcément bien mesurée. L'entrée dans un monde où nous naissons ici et vivons là pour mourir ailleurs, où nous voyageons pour travailler ou connaître autre chose, où nous sommes face à un infini de possibles, de découvertes, de choix, de libertés (parfois), mais un monde souvent sans racines, sans passé et peut-être sans mémoire. Mieux, moins bien, peu importe, ce n'est pas le sujet. (J'ai d'ailleurs moins aimé les trois quatre dernières pages qui prennent un peu trop parti). Un monde qui avait des siècles d'existence disparait, asseyons-nous un moment pour y réfléchir. C'est ce que ce livre nous invite à faire.

    herve26 Le 12/04/2025 à 18:25:58
    Zoé Carrington - Tome 2 - Livre 2 : Le baiser et l'absence

    Nous avions quitté les principaux protagonistes sur un suspens plus que surprenant .
    Ce second album donne une part belle à la relation entre Simon et Zoé, entre une fête digne de "very bad trip" et une course poursuite assez incroyable.
    Bien sûr les lecteurs d' "Une nuit à Rome" ne seront pas déçus car nous retrouvons les thèmes récurrents présents chez Jim comme l'amitié, la recherche de l'amour voire de l'amour impossible avec des personnages hauts en couleur.
    Mais, dans cet album, Joue encore plus avec nos sentiments surtout dans le dernier tiers de l'album. Avec ce final, que je n'avais pas vu venir, Jim prouve qu'il peut encore retourner le lecteur jusqu'à la dernière page.
    Le dessin de Jim est toujours aussi élégant, aidé en cela par les décors de Rémi Torregrossa et les couleurs de Delphine.

    noubealitas Le 12/04/2025 à 16:30:17
    Yoko Tsuno - Tome 10 - La lumière d'Ixo

    Oui, ben non ! Rien à faire, je n'arrive pas à m'intéresser à cette série que je connais pourtant depuis longtemps ! Les thèmes pseudo-scientifiques et les explications qui vont avec sont indigestes et passablement incompréhensibles...
    Dommage que Leloup ne se soit pas mis en binome avec un vrai scénariste en adéquation avec son dessin. On aurait peut-être eu droit à de belles histoires !...

    franp Le 12/04/2025 à 16:25:52
    Jeremiah - Tome 12 - Julius & Roméa

    Ça manque beaucoup d'unité dans cet album ; l'ange noir apparaît et disparait sans intérêt pour l'histoire ; et la colorisation Hermann n'est pas la hauteur de la précédente.

    Cellophane Le 12/04/2025 à 11:47:52
    20th Century Boys - Tome 1 - Tome 1

    Alors, c’est pas mauvais mais déconcertant.
    J’aime bien le style, les dessins un peu ronds…
    Et l’univers est assez construit, autant ces potes et leur relation amicale que leur passé, leur entourage, la sœur, plein de choses.
    C’est donc assez agréable à suivre, surtout que j’ai trouvé les flashbacks bien construits pour faire le lien avec le présent…
    Par contre, là où c’est déconcertant, c’est le dessin et Ami.
    C’est très mystérieux, on sait pas d’où il vient, ce que c’est, s’il a de vrai pouvoir, gourou ou néo-dieu…
    Et ça donne donc un côté flou à l’ensemble, on sait plus si c’est un manga d’action, un manga SF, de potes, une histoire tranquillou normale ou un machin compliqué horrifique…
    Donc, agréable mais perplexant dans le rapport entre touts les éléments…

    Cellophane Le 12/04/2025 à 11:21:26
    Spy x Family - Tome 3 - Volume 3

    Un tome d’autant plus sympa que plus varié et toujours dynamique comme il faut.
    La rencontre avec le frère est non seulement délirante mais c’est en plus sympa de voir Twilight deviner son métier.
    Twilight qui teste Yor pour savoir si elle connaît les activités de son frère, c’est intéressant, bien mené et entrecoupé d’humour.
    J’ai bien kiffé la partie de balle au prisonnier qui met joliment Anya en avant et ses pouvoirs.
    Les entraînements d’Anya pour avoir une Stella et sa réussite, là encore avec son pouvoir bien utilisé, est assez prenant.
    Bon, la dernière mission consistant à connaître la récompense d’Anya qui se la pète un peu trop est en dessous mais le bonus où Twilight tente de redonner le sourire à Yor fonctionne bien.

    Arkadi Le 12/04/2025 à 08:47:31
    Spirou et Fantasio - Tome 8 - La mauvaise tête

    Quel magnifique machine à remonter le temps que ce tome là!

    1956....les routes de Belgique et les rues de ses villes avec toutes ses pubs (Franquin adorait dessiné de l'affiches de pub) et ses gens et leurs tenues à chapeaux..1956 et son Tour de France....oups pardon....son tour du Sud mais aussi toutes ses voitures et toutes ses départementales à la nationale 7....

    La mauvaise tête c'est tout cela mais c'est aussi une très très bonne histoire. Pas dans sa trame qui est, comme toujours, une course poursuite trépidante avec un méchant pas gentil, des policiers plutôt doués pour le coup (c'est assez rare pour le noté) et plutôt problématique dans la fuite des héros. Mais sa narration, elle, est mouvementée et intelligente dans le mouvement, ça file à 100 à l'heure tout en traitant bien tous les sujets qui sont mis en place et c'est très drôle, vraiment d'une drôlerie qui, bienveillante, fait un bien fou.

    Le secret? Un couple de héros qui fonctionne à merveille dans leurs interactions. Certes, leurs psychés est ceux de héros classiques mais c'est totalement assumés et le narratif en est encore plus trépidant.

    Et, évidemment, il y a le dessin. Et forcément c'est la classe.

    Alors n'hésitez pas à retourner dans les années 58. Parfois ça fait du bien les 30 glorieuses.

    Erik67 Le 12/04/2025 à 08:18:20

    Cette BD pose une très bonne question à savoir guérir de la Shoah surtout pour les 3ème et 4ème génération qui portent ce lourd fardeau. L'état d'Israël justifie souvent des exactions ennemies par ce crime de « génocide suprême » comme si cela pouvait justifier toutes les actions de rétorsions non proportionnées.

    « Œil pour œil et dent pour dent » comme dit le proverbe pour signifier qu'une personne coupable doit recevoir une punition à la hauteur de ce qu'elle a infligé. Le résultat ? Eradication totale de Gaza si on massacre à des milliers de victimes israélienne sans défense.

    Bref, le cycle infernal de la violence que l'on connaît trop bien et qui s'exporte malheureusement au-delà de ses frontières comme une gangrène de la haine. Cela en devient insupportable...

    Oui, ce roman graphique essaye pour la première fois une démarche de se défaire du statut de victime. Certes, il reste toujours l'indispensable devoir de mémoire mais qui ne justifie pas tout. Le « plus jamais ça » s'est-il mué en volonté farouche de détruire totalement l'ennemi avant qu'il ne recommence à éradiquer ? On peut se poser la question.

    Pour rappel historique, au lendemain de la Shoah qui a fait 6 millions de victimes, la plupart des survivants ne voient plus d’avenir pour les Juifs en Europe. Ils souhaitent une patrie où ils ne seraient plus une minorité vulnérable à la merci d'un Etat car ils ont subi depuis toujours des persécutions antisémites.

    Leurs espoirs se réalisent enfin le 14 mai 1948 avec la création de l’État d’Israël, une terre avec laquelle ils ont des liens historiques et religieux. Cela s'est fait au détriment des habitants déjà en place depuis un millénaire à savoir les Palestiniens. Voilà pour les faits bruts de décoffrage sans vouloir prendre parti pour les uns ou les autres.

    J'ai trouvé le procédé de cette BD assez originale pour se démarquer de tout ce que j'avais pu lire sur ce sujet. Dernièrement, j'ai posté « La rafle d'Izieu » mais en comparaison, je sens bien une nette différence dans le fait qu'il ne s'agit pas de se contenter d'être didactique et de rappeler les faits.

    En effet, dans la présente œuvre, on vit au milieu d'une famille juive qui semble avoir perdu le souvenir de faits très graves. C'est d'abord l'aspect psychologique et intimiste qui est mis en valeur. Par la suite, on voguera au fil des témoignages recueillis et qui sont autant de souffrances vécues durant la Seconde Guerre Mondiale.

    Je suis au milieu d'une jeune génération qui ne veut que du positif dans la vie et surtout tourner la page sur le passé surtout s'il a été néfaste. C'est une manière de faire table rase afin d'avancer vers un futur plus radieux. Se remémorer et tourner en boucle sur des faits négatifs nous feraient devenir « négatifs ».

    La preuve à grande échelle serait l'éradication d'une population entière de civils vivant à Gaza. Certaines voix s'élèvent d'ailleurs pour dénoncer un véritable génocide. L'histoire jugera à son tour. Cependant, il y a une réfutation du terme « peuple génocidaire » qui serait une accusation gratuite basée sur des relents antisémitisme et sur des équations efficaces du genre nazisme = sionisme. Cela serait juste une rhétorique malsaine qui est perçue comme une régression inquiétante. Voilà pour la thèse défendue dans cet ouvrage qui nous demande de ne pas tout confondre. J'en prends acte.

    Pour en revenir à la BD, la thématique est l'enjeu de la mémoire sur les questions identitaires qui traversent les générations futures. Il s'agit de retrouver d'où l'on vient pour pouvoir exister par la suite. Or, c'est difficile dans un contexte d'éradication totale de ce peuple durant la Shoah. Le traumatisme est tel qu'il hante encore les générations futures qui veulent sortir de cette position de victime.

    J'aurais sans doute aimé que la fin nous délivre un message de paix « universel » mais ce n'est pas vraiment le cas car on reste concentré sur la véritable Shoah ce qui est bien le sujet de cette BD. Ne pas en parler aurait fait le jeu des nazis nous explique t'on comme argument de défense.

    Pour ma part, je suis quand même assez partagé au sortir de cette lecture qui demeure très instructive et qui pousse à la réflexion. Pour résumer un peu le fond de ma pensée en espérant offenser personne : « Oui, pour le plus jamais ça afin de protéger tous les peuples de la planète. Non pour la reproduction des erreurs du passé ! ».

    Pulp_Sirius Le 12/04/2025 à 04:11:05
    Popeye (Les aventures de) (MCL) - Tome 7 - Y a des espions partout !

    Je suis tombé sur cet album par hasard dans une brocante, et je ne connaissais pas du tout Popeye autre que de nom et qu'il mangeait des épinards pour décupler ses forces.

    J'ai surtout aimé le début, avec Popeye qui achète une terre pour devenir roi et qui abuse de son autorité. C'était plus réfléchi que ce à quoi je m'attendais et ça m'a un peu rappelé Le Schtroumpfissime. Sans oublier toutes ces blagues sur les hippies, plutôt drôles.

    Par contre, la deuxième moitié de l'album avec le pétrole d'épinard et surtout le roi d'Épinardie qui vient vivre chez Popeye est complètement dénuée d'intérêt. Là, on tombe vraiment dans la bouffonnerie et l'humour niais. Dommage, mais une agréable surprise quand même.

    GaspGasp Le 12/04/2025 à 01:15:02
    Tintin - Tome 21 - Les bijoux de la Castafiore

    L'art et la méthode ou comment découvrir d'autres secrets inédits dans cet album plus mystérieux que volatile...

    https://www.sept-sans-quatorze.fr/collection/les-bijoux-de-la-castafiore

    ArvoBlack Le 11/04/2025 à 22:15:56
    Le transperceneige - Tome 4 - Terminus

    Avec ce 4ème tome, il faudra attendre 15 ans de plus (30 ans au total entre le T1 et le T4) pour avoir le fin mot de l'histoire. Est-ce que ça vaut le coup ? Après lecture, pas si sûr. Les changements incessants de scénaristes (Lob/Legrand/Bocquet), de traits de la part de Rochette, du N&B (T1/T2/T3) à la couleur (T4), montre une certaine inconstance dans le récit, à la manière du fameux Transperceneige qui voyage sans destination, la série en devient presque une oeuvre expérimentale à tous les points de vue.

    A la manière des 2 tomes précédents (T2 et T3), le dessin est dans la même veine, un trait très gras qui ne laisse pas de place aux détails et montre un dessin brut et rectiligne qui manque parfois d'expressivité ou de force.

    Concernant le scénario, c'est à double tranchant. Autant il y a des bonnes trouvailles, autant c'est parfois un peu fourre-tout, voir un peu trop tiré par les cheveux. Une suite qui n'a pas provoqué chez moi l'engouement de départ du train au 1001 wagons.

    ArvoBlack Le 11/04/2025 à 22:11:46
    Le transperceneige - Tome 3 - La traversée

    Il se trouve qu'entre le T1 et le T2 du "Transperceneige", il y a 15 ans d'écart. Cela se ressent clairement dans le dessin de Rochette, plus expérimental, plus dispersé, parfois anarchique. Personnellement, cela m'a dérangé au début de la lecture et je ne me suis jamais vraiment attaché à ce trait brutal et difficile à lire dans l'action.

    Le T2 et T3 présente une quête annexe au T1, il est donc possible de suivre ce récit sans lire le premier tome du "Transperceneige" (mais vous loupez le meilleur album de la série avec le tome 1). Concernant cette deuxième partie, c'est décousu avec un T2 clairement long à démarrer sans trop d'éléments de contexte. Le "Crève-glace" semble être un train ultra robuste, il peut traverser des montagnes, subir des explosions d'ampleur importante mais ne semble ne jamais dévier de sa trajectoire, son objectif, le tout sans manquer de ressources qui semble inépuisables ; mais pour ne pas faire une redite de l'univers du 1er tome, des "Arpenteurs" peuvent sortir du train pour "visiter" l'extérieur, faire des réparations, et des coups fourrés à d'autres membres de l'équipage. On en revient rapidement au premier tome avec des classes sociales différentes dans chaque wagon du train.

    Cette suite n'innove pas assez à mon gout pour la rendre vraiment plaisante à lire, malgré quelques moments forts.

    ArvoBlack Le 11/04/2025 à 22:03:36
    Le transperceneige - Tome 1 - Le Transperceneige

    "Transperceneige" un nom sophistiqué pour d'un projet fou, celui du supposé dernier train comportant le reste de la civilisation, le train aux 1001 wagons comme nous le rappelle chaque 1er plan de chaque chapitre. Un seul train, représentation des classes sociales, des prouesses techniques, un train autonome qui revèle bon nombre de secrets. Un train qui au delà de la science-fiction, amène une imagination débordante dans un monde anxiogène soutenu par cette histoire sombre.

    Le dessin réaliste au trait en noir et blanc de Rochette soutient cette atmosphère, sur des grands aplats de noir et de gris en plus des détails des personnages, les gros plans et la belle expressivité qui en ressort. Un train avec ces rebondissements, ses nombreux moments de doutes, d'actions, et toute l'humanité qu'il y a autour. Un découpage par chapitre qui permet de donner un très bon rythme à ce premier tome et qui reste pour moi le plus réussi de la série.

    S'il n'y en a qu'un à lire et à retenir de la série, c'est celui-ci, car il peut se lire seul à la manière d'un One Shot. La suite est selon moi facultative.

    franp Le 11/04/2025 à 14:18:27
    Jeremiah - Tome 11 - Delta

    Même si le scénario digne d'un western spaghetti est prévisible, c'est le meilleur album de la série ; une parfaite harmonie du dessin, du scénario et de la couleur.

    franp Le 11/04/2025 à 14:04:05
    Jeremiah - Tome 1 - La nuit des rapaces

    La série Jeremiah bénéficie à l'origine de l'excellent dessin de Hermann et d'une colorisation très efficace pendant la période Fraymond.
    Par contre, au niveau des scénarios, c'est très quelconque. On est dans l'escarmouche et la bagarre façon Rambo.
    L'environnement post-apocayptique est sous-exploité ; les codes sont ceux du western.
    Si on ajout à cela des découpages assez confus à suivre, et des personnages peu charismatiques, se comportant bien souvent de manière inintelligibles et risible, on se retrouve avec une BD assez ennuyeuse.
    La qualité monte assez rapidement avec les premiers tomes ; un sommet est atteint avec le tome 11 ("Delta"), se stabilise sur un plateau médiocre, en dents de scie, jusqu'au tome 22 ("Le fusil dans l'eau"(201)), dernier tome à peu près lisible.
    Tout ce qui suit, à compter du tome 23 est totalement dispensable, soit à cause des scénarios, soit à cause du dessin qui se dégrade inexorablement.
    En d'autres termes, il y a 25 ans et 20 albums que cette série aurait dû s'arrêter.
    Au delà du tome 30 la qualité du dessin devient vraiment problématique et l'on tombe carrément, à partir du tom 38, dans ce que l'on peut objectivement qualifier de simples brouillons.

    Eotran Le 11/04/2025 à 11:37:52
    Les Âges perdus - Tome 2 - La Terre des Meutes

    C'est une belle série qui se met en marche, soutenue par un univers incroyable riche et profond. Les auteurs ont tout le talents pour effleurer ce monde post-apocalyptique sans trop en divulguer. Ce qui laisse suffisamment de place au mystère et à l'envie d'en savoir plus.
    La narration très efficace et la mise en images soigné et à l'esthétisme assuré rendent cette bande dessinée très emballante.

    Erik67 Le 11/04/2025 à 07:33:01

    Nous voilà avec ce titre dans le pur polar rural suite à une adaptation d'un roman à succès de l'écrivain français Franck Bouysse. J'avais déjà lu par le passé l'adaptation de son roman « Glaise » qui n'avait pas fait l'unanimité auprès des lecteurs.

    En effet, le passage d'un média à l'autre peut parfois poser quelques difficultés comme celui de ressentir ce que les personnages éprouvent au juste. On peut également s'ennuyer à la lecture faute à une mise en scène non dynamique surtout si la narration est lente.

    A noter qu'on se situe encore et toujours dans le milieu campagnard cher à l'écrivain avec ses taiseux de service qui ne sont guère rassurants. Le fin fond de la campagne des Cévennes dans des fermes isolées servira de cadre à ce récit qui va prendre son temps dans une ambiance plutôt glauque.

    On observera que le dessin est véritablement au service du scénario de ce polar. Il y a des couleurs assez ternes et grisâtres qui collent bien à cette ambiance voulue. Et surtout ce rouge sang dans une blancheur hivernale quasi-désertique. Le trait est volontairement appuyé pour donner du style à l'ensemble. Du bon travail.

    Oui, c'est également tout à fait correct dans sa construction scénaristique mais je ne suis pas preneur personnellement de ce type de récit qui se termine mal et où l'on ressent toute la misère humaine de certaines conditions de vies difficiles notamment dans la solitude de la campagne. Il y a nettement plus engagé comme lecture.

    Bref, ce thriller campagnard ne m'a rien apporté surtout avec une fin abrupte assez triste et conventionnelle.

    addrr Le 10/04/2025 à 22:51:33

    Ça, c’est de la bonne BD de guerre ! Légèrement didactique et explicative, aux dessins soignés et réalistes, sans chichis, nous sommes plongés au cœur de ces affrontements incroyables.
    Pour le devoir de mémoire, y’a pas mieux que ce genre d’œuvres qui pose des faits de manière impartiale

    Dunyre Le 10/04/2025 à 22:28:39

    Découvert avec la récente réédition de 2025, j’ai beaucoup aimé ce western que j’avais raté à sa parution.

    Les dessins sont très efficaces, lorgnant coté comics pour les personnages et l’encrage très épais, mais avec une bonne base de BDFB sur les décors et les ambiances. Un savant mélange dont Vatine a le secret.

    Le scénario est très simple mais redoutablement efficace. L’esprit du western crépusculaire avec les faux-semblants et le côte sombre des habitants est ici très bien rendu.

    Un bon moment de détente, une quarantaine de minutes en rentrant du boulot. Juste ce que je recherche, c’était impeccable !

    Udangeureux Le 10/04/2025 à 22:07:53
    Jean-Claude Tergal - Tome 7 - La première fois

    Après lecture récente du Monde du Dessous et qui ne m’a pas marqué, c’est un plaisir de relire un tome de ce sacré Jean-Claude Tergal.
    C’est toujours avec bonheur qu’on se délecte de ses aventures un peu foireuses, empreintes d’humour et parfois un peu de légèreté.
    Après s’être pris de nombreux râteaux en tout genre, il finit tout de même à parvenir à ses fins. Et on a envie de dire, tant mieux pour lui. Bravo Jean-Claude, tu l’as fait!

    Danvorst Le 10/04/2025 à 21:00:48
    Bob Morane 03 (Lombard) - Tome 20 - Les géants de Mu

    Il faut reconnaître que Vernes a une imagination assez riche. Nos héros se retrouvent embarqués dans un monde sous les eaux totalement inventé. Ils passent une bonne partie de l'album à évoluer dans ce monde inconnu. Une intrigue plutôt légère et qui n'a pas forcément très bien vieilli.

    Eotran Le 10/04/2025 à 11:52:18
    Les Âges perdus - Tome 1 - Le Fort des Landes

    Ce début de série est des plus passionnant. Un univers post apocalyptique mais où l'apocalypse aurait eu lieu au moyen âge. Idée géniale !
    Une mécanique de clans semi-nomades qui ont chacun leur mode de vie, de chasse et qui se partagent au fil des saisons, les places fortes. Ces places fortes, derniers refuges protégeant de la sauvagerie animale. Ces clans qui se tolèrent entre eux, tant qu'on respecte les règles immuables qui règlent la vie de ce qu'il reste de l'humanité.
    Cet univers dense de Le gris débordant d'inventivité et de mystère est réellement captivant.
    Au niveau graphique, on est pas en reste.
    Le coup de crayon de Poli donne énormément de personnalité à ces personnages. Ses dessins sont très agréables et fluides pendant les scènes d'action.
    Un vrai plaisir de lecture.

    Laurent57 Le 10/04/2025 à 09:53:37
    Ethan Ringler, Agent fédéral - Tome 5 - Terres d'origine

    Absolument incroyable. De la première à la dernière page, je n'ai pas pu décrocher.
    Ces cinqs albums forment une histoire complète et cohérente et ce cinquième album clôture superbement la série.
    Il me faudra la relire un jour pour en comprendre certains détails et mieux comprendre le rôle de chaque personnages.
    Le scénariste a fair un très bon travail (et je ne parle pas du dessin puisque je suis fan inconditionnel de Gilles Mezzomo).
    La série est bien terminée sur cet album, mais rien n'empêcherait une suite, un nouveau chapitre.

    Danvorst Le 10/04/2025 à 09:10:45
    Moonshine - Tome 5 - Tome 5

    Une conclusion un peu à l'image de la série, qui oscille entre le très bon et les longueurs. Peut être qu'il manquait au récit une ligne directrice un peu plus claire... En tout cas, on sent le potentiel de cette série tout en passant un peu à côté.

    titou13180 Le 10/04/2025 à 08:08:18

    Un récit vite expédié qui laisse un sentiment d'inachevé ! Certes, les dessins sont beaux et les cases bien remplies mais l'histoire manque cruellement de détails, d'explications, d'anecdotes ! On ne peut pas compresser en un seul tome la biographie de l'une des plus célèbres meurtrières de Hongrie ! Il aurait fallu un diptyque comme la plupart des Reines de sang d'ailleurs !

    Erik67 Le 10/04/2025 à 07:39:38
    Ils ont fait l'Histoire - Tome 42 - Jean Monnet

    Voici la première biographie en BD d'un des pères fondateurs de l'Europe peu après la Seconde Guerre Mondiale à savoir Jean Monnet. Beaucoup de rues portent son nom mais peu connaissent véritablement son histoire et surtout ce qu'il a apporté.

    La vision qui animait cette homme était la paix et surtout l'union surtout après une époque qui a ravagé littéralement toute l'Europe. C'était un doux rêve qu'il a réussi à mettre en pratique à force de persuasion des plus grands de ce monde de l'époque : Roosevelt, Churchill, le Général de Gaulle, Adenauer...

    Bon, question popularité, je m'aperçois que je suis pratiquement le seul à aviser cette BD près d'un an après la parution. On voit que l'Europe n'est absolument pas la préoccupation majeure des lecteurs, même de ceux férus d'histoire. Ce n'est nullement un reproche mais juste une petite constatation qui traduit le peu d'intérêt pour cette construction qui a sans doute été détourné de ses principes majeurs au détriment du peuple.

    Ce que je n'ai pas trop aimé à ce personnage, c'est qu'en sa qualité de fils de riche négociant, il a échappé volontairement aux recrues de la Première Guerre Mondiale estimant que trop de jeunes se faisait tuer dans les tranchées ce qui est exact.

    Cependant, on sent bien que sa position de privilégié dans la société lui a permis d'échapper à une mort certaine. A-t-il alors accompli son devoir pour le pays ? Oui mais en conseillant les officiels du gouvernement à mettre en place une coordination plus accrue avec la Grande-Bretagne, pays allié.

    Pour le reste, il avait franchement la stature d'un homme d’état mais la politique ne l'intéressait pas du tout. Il voulait juste faire progresser son idée d'union pour éviter les guerres sur le sol européen. Le Général de Gaulle lui affublait malicieusement le qualificatif « d'inspirateur ».

    Son parcours est très bien retracé dans cette BD assez bien dessinée donc je ne reviendrais pas dessus. La qualité graphique est effectivement au rendez-vous pour notre plus grand plaisir de lecture.

    Ce que j'ai retenu par contre est le fait qu'il avait compris que la politique finit toujours autour de la lutte pour l'investiture et le pouvoir. Les derniers présidents de la République nous l'ont d'ailleurs montré sans aucune équivoque à l'exception de François Hollande qui a préféré jeté l'éponge devant son immense impopularité). Bref, il avait compris déjà en avance sur son temps qu'il fallait transcender les intérêts particuliers pour celui du plus grand nombre.

    C'est vrai que j'ai également rêvé d'un monde uni sans plus aucune guerre et surtout avec une prospérité absolue profitant à tous et s'il fallait renoncer aux différents pays pour atteindre cet idéal, moi perso, j'étais réellement prêt.

    Cependant, on voit bien que la construction européenne qu'il a mise en place était déjà fortement combattu non seulement par les anglais mais également par ceux de l'intérieur comme le Général de Gaulle avec toujours le même argument : ne pas perdre le pouvoir de la souveraineté nationale.

    Aujourd'hui, l'Europe unie n'a jamais connue la Guerre (l'Ukraine ne fait pas partie de l'Union Européenne) et on peut affirmer non sans mal que l'objectif est rempli. Pour autant, il y a encore du travail à accomplir pour favoriser un bon niveau de vie pour le plus grand nombre. J'avoue que je reste malgré tout un européen convaincu d'aller encore plus loin mais au service des hommes (et pas seulement des plus riches).

    Une BD à lire pour bien comprendre ce qui a motivé la création de l'Europe et comment cela s'est concrètement réalisé. J'ai quand même appris des choses assez intéressantes que j'ignorais jusqu'alors. Bref, les auteurs ont accompli un véritable travail d'historiens accomplis.

    Erik67 Le 10/04/2025 à 07:34:23

    De l'auteur Charles Masson, je me souviens avoir lu l’œuvre « Soupe froide » dans les années 2000 qui m'avait assez ému avec le récit de ce sans abris. Plus récemment, j'ai adoré « Sept vies à vivre » avec le même point commun à savoir que l'auteur est toujours sensible aux destinées des plus humbles.

    J'ai emprunté « La dernière femme » dont je suppose que c'est de celle dont on se souvient le plus dans une vie. Bref, ce titre m'intriguait d'autant qu'il avait un peu échappé à ma vigilance car j'ai été surpris de voir qu'il datait de 2012. Je vous propose généralement des nouveautés ou du moins des titres pas trop anciens. Là, c'est un rattrapage près de 13 ans après !

    Le sujet est celui d'un homme dans la force de l'âge qui se remémore l'ensemble de ces conquêtes féminines au cours de sa vie. Oui, les femmes ont occupé une place assez importante dans sa vie sentimentale. Mais bon, c'est une accumulation sans fin qui peut nous laisser assez perplexe dans la mesure où ce n'est pas la quantité qui compte en l'espèce.

    Le dessin est à la fois minutieux et agréable ainsi que dynamique et fluide malgré un coup de crayon assez brut. J'ai bien aimé cette simplicité du trait qui fait dans la clarté. Il parvient à faire passer de nombreuses émotions sur les attitudes de son personnage principal qu'on ne trouvera d'ailleurs pas forcément sympathique.

    Au final, bien que j'aime bien ce que l'auteur a fait, ce titre ne recueillera pas mon adhésion. Cela peut arriver parfois ! En effet, j'ai ressenti pas mal d'ennui dans cette lecture très longue où un gros individu étale ses conquêtes et ses coucheries de passage comme autant de lettres de l'alphabet. On ne se souvient pas de toutes ces femmes tant il y en beaucoup trop et souvent avec un passage très furtif.

    Et tout ça pour démontrer quoi ? Que c'est un tombeur durant sa jeunesse qui va finalement rester désespérément seul une fois atteint l'âge de la maturité ?

    Bref, je préfère passer mon tour sur cette œuvre bien qu'on puisse comprendre le message de l'auteur.

    addrr Le 10/04/2025 à 00:15:50

    Un album tout à fait correct, qui brasse mine de rien pas mal de thématiques intéressantes autour d’une histoire de SF bien ficelée au vu de la pagination. Dessins de Patrito un peu en deçà du reste de sa production, même si ça reste très agréable et stylisé

    kergan666 Le 09/04/2025 à 23:59:39

    cet album est une claque
    il y a un coté Tarantino dans cette histoire de tueuse à gage sans pitié qui bascule dans la folie la plus profonde
    l'idée d'imaginer un tel personnage sous les trais d'une vielle dame est réellement une idée géniale qui sort réellement des sentier battus
    cette femme n'est qu'en apparence vulnérable mais la réalité est bien différente
    les dessins sont dans l'ensemble a très corrects mais certains dessins ne m'ont pas spécialement plus
    après c'est une question de gout
    les découpages sont bons
    les couleurs sont parfaitement adaptées au cotés sombres de l'histoire
    bref, un album à garder et à relire sans modération

    croucrou24 Le 09/04/2025 à 23:46:59

    J'avais lu Conan, dans le texte, il y a presque 3 décennies.
    Les souvenirs de l'intrigue qui me restait était très épars mais je me rappelai très nettement du personnage.

    J'ai acheté ce comics sans trop y croire. Je craignais un simple empilement de scène d'action style super hero.

    Alors oui, certes, il y un nombre de scènes d'action très important mais absolument EPIQUES

    Ce livre est un bijou qui m'a enchanté tant par sa narration que son style graphique

    Je l'ai lu d'une traite et en suis encore tout retourné

    Un chef d'oeuvre

    Corentin ROBIN Le 09/04/2025 à 20:24:15
    Kingdom - Tome 1 - Cette Histoire se déroule avant notre ère

    Quelle bonne surprise! Je ne lis pas souvent de manga mais celui-ci m'a conquis. Des le premier chapitre, Hara reussi a developper en moi de l'empathie pour ses protagonistes, ce qui est assez rare. La trame historique des " royaumes combattants " cette periode d'unification de la Chine est interessante. Les batailles en manga ne sont pas tres realistes, c'est le genre qui vaut cela, mais ici elles sont particulierement reussies, j'applaudis des deux mains. Batailles militaires alternent avec intrigues de palais et c'est tant mieux, un bon dosage des deux aboutit souvent a de tres bons albums. L'auteur " s'amuse " avec les lecteurs, il les prend a contre-pieds par moults rebondissements de situation, c'est jouissif. Et dire que si j'en crois les retours, cela s'ameliore avec le temps, cela promet!
    Anecdote cocasse, c'est la premiere fois que mon cher malin de libraire tente de me dissuader d'acheter un album " Ca ne t'inquiete pas de te lancer dans une serie de plus de 70 tomes ?"
    Alors j'arreterais quand le plaisir de lecture me quittera, mais a priori, ce n'est pas demain la veille.

    sebastien01 Le 09/04/2025 à 20:15:17

    Le personnage de Maya Lopez – alias Écho – apparait pour la première fois dans la série Daredevil en 1999 sous la plume et le trait de David Mack et de Joe Quesada. D’abord manipulée par le Caïd dans le but de tuer Matt Murdock / Daredevil, elle finit par en tomber amoureuse au terme d’un combat où la surdité de l’une répond à la cécité de l’autre. Mais en plus d’être sourde, Écho a pour autre caractéristique notable d’être amérindienne et ce sont ses origines autochtones que David Mack nous raconte ici quelques années plus tard (Daredevil 1998, #51-55).

    Il s’agit en fait d’une pause dans le long run de Brian M. Bendis et d’Alex Maleev. Une respiration tant pour ces auteurs que pour le super-héros puisqu’il ne s’agit pas d’une aventure de Daredevil mais plutôt d’une longue introspection à laquelle se livre Écho, seulement entrecoupée de quelques rares dialogues avec Daredevil ou Wolverine par exemple. Sur cinq épisodes, les origines du personnage nous sont ainsi racontées depuis sa conception jusqu’à sa rencontre avec son antagoniste.

    Le principal intérêt de cette histoire réside selon moi dans la représentation croisée de la culture amérindienne d’Écho et de sa surdité, deux sujets peu fréquents dans le comics. Le style inhabituel de David Mack – jusque-là plus habitué à réaliser de jolies couvertures qu’à illustrer une histoire complète – est particulièrement surprenant pour un comics dit "de super-héros". Ses très belles planches mêlent plusieurs styles graphiques et on s’attarde à parcourir une multitude de détails. Pour autant, j’aurais aimé que l’histoire aille au-delà des seules origines du personnage et que l’auteur ait un peu plus de choses à raconter.

    Déjà publiée en 2005 dans un format à part, l’histoire ressort près de vingt ans après dans un bel album de la collection Marvel Prestige à l’occasion de la sortie sur Disney+ d’une mini-série du même nom avec Alaqua Cox dans le rôle-titre (fort peu intéressante au demeurant si ce n’est pour le plaisir de retrouver Vincent D'Onofrio dans le rôle du Caïd).

    Danvorst Le 09/04/2025 à 19:17:44
    Bob Morane 03 (Lombard) - Tome 21 - Panne sèche à Serado

    À cause d'une fuite d'essence dans le réservoir de leur avion, Bob et Bill atterrissent à Serado, où Bill va rapidement se retrouver chargé de l'assassinat du président... L'aventure en elle-même est excellente et contient quelques surprises. On pourra cependant regretter certaines paroles ou pensées de certains protagonistes féminins à propos de Bob qui font très cliché et qui sont malheureusement plutôt récurrentes dans cette série, ainsi qu'un dessin et des couleurs qui auraient pu être plus réussis.

    Udangeureux Le 09/04/2025 à 18:19:14

    Il y a des choses intéressantes dans cet album, ça relève un peu ce second cycle.
    L’ensemble se lit une nouvelle fois très aisément et cet opus est plutôt plaisant. Encore deux tomes pour finir ce spin-off, mais je crains toutefois que cette partie n’atteindra pas l’excellente qualité des premiers tomes.

    Ekho Le 09/04/2025 à 15:58:43
    Star Wars - Le côté obscur - Tome 5 - Le destin de Dark Vador

    Cette anthologie explore différentes facettes de Dark Vador, avec des récits allant de son affrontement avec une Jedi à des moments plus introspectifs liés à son passé.

    Si certaines histoires manquent de profondeur, d'autres brillent par leur émotion et leur originalité. L'ensemble enrichit la légende de Vador, entre puissance et tragédie.

    Découvrez si le côté obscur l'emporte :
    https://www.alphabulle.fr/le-destin-de-dark-vador-entre-ombre-et-lumiere/

    Laurent57 Le 09/04/2025 à 11:23:46
    Ethan Ringler, Agent fédéral - Tome 4 - L'homme qui est mort deux fois

    Excellent album, le scenario est haletant avec beaucoup de suspens et de surprises.
    Heureusement que je n'ai pas lu le commentaire de Voltaire avant la lecture puisqu'il trahi la fin, ça aurait vraiment été dommage.