Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 07:21:25 en 0.0585 sec
Une clôture classique de cette série qui se sera beaucoup inspirée du Seigneur des Anneaux. Peut être est-ce un hommage ?
Les graphismes, même si ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, apportaient la plus grande valeur de cette bd. Le scénario étant un peu réchauffé même si par certains aspects il aura été inventif.
Album sympathique. L'histoire est drôle, les personnages à la fois mignons et amusants, et le dessin et les couleurs sont hyper chouettes. Les jeunes lecteurs devraient apprécier.
Ce livre est une autobiographie, de l’enfance à l’âge adulte, d’une fille ayant subi des violences sexuelles de la part de son professeur. Le sujet, touchant, est traité avec un certain recul, appuyé par un dessin aussi élégant que varié.
L’autrice passe ainsi en revue, par ordre chronologique, les différentes étapes de son drame intime au fil de sa vie, du déni à l’acceptation, et pose une série de questions pertinentes sur la vie que l’on peut construire à partir de cette blessure : rapport aux hommes, à la sexualité, confiance en soi et en l’autre… et l’inévitable interrogation autour de son rôle de mère.
La réalisation est appliquée et la sincérité évidente. Un brin trop scolaire, peut-être ? Comme pour « L’homme en noir », qui traite d’un sujet similaire sous un angle plus graphique, j’ai trouvé que l’expérience n’était pas complètement convaincante.
Reste l’admiration pour la femme derrière le personnage, qui a su se relever, faire sa vie et trouver la force de livrer ce témoignage.
Peut être consulté sur le site CALAMEO catalogue interactif .....................................................................................................
Ce deuxième tome de la Genèse des Jedi s'affirme avec une intrigue mêlant chasse au trésor, flashbacks poignants et poursuite haletante. Les personnages ambigus, comme Lok ou Xesh, et les nouveaux décors enrichissent l'univers pré-républicain. Le scénario captivant et les dessins immersifs confirment un vrai bond qualitatif par rapport au tome 1.
Découvrez cette critique complète ici :
https://www.alphabulle.fr/quete-de-sabreforces-dans-gdj-2/
J'ai tout d'abord apprécié la couverture.
Un album qui donne beaucoup d'explications sur le passé de nos 3 vieux...
Un bon moment de lecture.
L'esprit de léo Malet est là mais le scénario est comme Nestor Burma dans le XXème arrondissement, il tourne en rond voire à vide qulequefois.
Hello old fellows, by jove me voila de retour pour donner mon avis sur le dernier B&M " Signé Olrik " ... j'avoue que personnellement j'ai bien aimé cet album .. attention, cela ne veut pas dire que c'est un chef-d'oeuvre, mais c'est plutôt en comparaison avec les ( très ) décevants " secret de l'Espadon " et " 8 heures à Berlin " .. en effet, même si le scénario n'est pas transcendant, j'ai pris plaisir à voir évoluer nos 2 héros dans cette aventure mélant espionnage, contre-terrorisme et fantastique ... c'est vrai que le rythme est un peu lent mais on se laisse emmener avec plaisir dans cette chasse au trésor au parfum de légendes arthuriennes ... en plus les dessins sont soignés, le graphisme est beau ( même si encore une fois je trouve que l'on a abusé du dessin retouché par ordinateur, mais j'y reviendrai plus tard ... ). Par contre, une nouvelle fois, cet opus de B&M est gâché par de nombreux défauts .. 1) cela a été dit ( mais j'enfonce le clou ) la couverture est ratée, voire moche ... 2) on a une impression de déjà vu, " la Taupe " étant en fait la version souterraine du " subglacior " ( cf " les Sarcophages du 6eme Continent " ... ) de plus, comme l'ont fait remarqué plusieurs lecteurs, à ce que je sache Olrik n'a jamais piloté l'Espadon .. 3) les approximations historique : comme le fait remarqué scuba3000, la tentative d'invasion de la Bretagne par Jules César a eu lieu vers 54 avant JC ... c'est l'empereur Claude qui envahira la Bretagne vers 43 après JC ... je rejoins scuba3000 lorsqu'il écrit qu'il devrait y avoir un comité de lecture aux éditions B&M, cela éviteraient les invraisemblances, les erreurs historiques et de chronologie ( Dieu sait s'il y en a beaucoup dans les albums post jacobsiens .. 4) l'éternel, le sempiternel colonel Olrik .. s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer .. lol .. on finit même par le prendre en pitié ce " pauvre " olrik tant il est mis à toutes les sauces dans ( pratiquement ) tous les albums de B&M .. je l'ai déjà dit dans mes précédents avis mais puisque la série a été reprise à la mort de Jacobs, pourquoi ne pas avoir dans la foulée " inventé " un " nouveau " méchant ? Mais encore une fois les héritiers de Jacobs veillent au respect du cahier des charges .. 5) le graphisme est beau, les dessins du regretté Juliard sont superbes mais je n'arrive pas à m'habituer aux dessins retouchés par ordinateur .. tout est trop lisse, le ciel est trop bleu, pas une seule imperfection, pas un trait de crayon qui dépasse .. comme je le lisais dans un avis sur un autre album ( le Testament de William S. je crois .. ) : " on a l'impression que la femme de ménage est passée et qu'elle a nettoyé toutes les cases " .. lol parfois cela en devient presque laid ... 6) encore une fois je trouve que la fin est précipitée, mais cela devient une habitude .. j'arrête ici l'énumération. En bref, je mets quand même 3 / 5 à cet album car je ne veux pas bouder le plaisir que j'ai eu à le lire. Encore une fois donc ( et cela devient aussi une habitude ... ) un bon album, de bonnes intentions, gâchés par de nombreux défauts. Merci d'avoir eu la gentillesse et le courage de lire mon avis jusqu'au bout ( je sais je suis toujours un peu trop bavard ... lol ). Have a nice day old fellows, see you soon. Take care ...
On retrouve Zidrou pour ce tome particulier de la collection des Spirou qu'explore un auteur différent à chaque tome. C'est un scénariste accompli qui a réussi à dégager une force énorme lors de la reprise d'un personnage emblématique de la BD franco-belge à savoir Spirou.
J'ai toujours aimé le dessin de Frank notamment depuis la série Zoo dans la collection Aire Libre. Son graphisme est tendre et va dans la douceur créant ainsi une atmosphère circonstanciée en fonction du récit. C'est un régal à la lecture que ce soit les décors ou la représentation des personnages.
A noter que ces deux auteurs talentueux se sont retrouvés par la suite pour une nouvelle version du Marsipulami qui a eu un certain succès. Bref, ils sont restés dans le même univers.
Pour ce qui est de la lumière de Bornéo, le récit se laisse lire agréablement même si certains passages ont semblé un peu inutile et parfois assez mièvre. On a l'impression que Spirou et Fantasio sont assez secondaires dans l'intrigue ce qui peut dérouter un peu le lecteur.
Il n'en demeure pas moins que les personnages ont été fortement modernisés sans trahir l'âme de la série originelle. Bref, le cahier de charges a été correctement rempli même si on sent bien qu'il y avait un énorme potentiel pour faire encore mieux.
== Avis pour les deux tomes ==
Pour les jeunes adolescents. Une histoire humoristique très rudimentaire, avec une intrigue simple, des personnages classiques et des dialogues conventionnels. Il n'y a rien de véritablement original ici puisque toute l'histoire repose sur cet humour primaire.
Le dessin de Valentino est agréable, sans être extraordinaire. Bref, diptyque (qui laisse place à une possible suite d'ailleurs) sans grand intérêt pour des lecteurs adultes.
Côté dessin et couleur pas de changement, c'est très réussi. Côté scénario, c'est la suite directe du tome précédent et on continue à peu près dans la même lignée.
On retrouve quelques défauts qui font que cet album ne sera "que" considéré comme un bon album sans grand chose de plus : un personnage principal pas vraiment intéressant et pas assez développé à mon goût, le fait que ce même personnage soit véritablement invincible dans des situations où il ne devrait pas l'être au vu de ce qui est représenté, une trame générale qui tourne un peu au simple règlement de compte, mais qui réserve quelques petites surprises plaisantes.
Pas un incontournable, mais permet quand même de passer un bon moment de lecture.
D'un point de vue dessins, absolument rien à dire, Marini nous habitue à des planches superbes. La colorisation est elle aussi réussie, le gris/noir et le rouge se mélangeant parfaitement.
En revanche, dès la scène du braquage et ce qui se déroule entre Terry et la bijoutière, je ne peux pas approuver. De manière générale je pense qu'il faut réserver autre chose aux personnages féminins. On rentre vraiment dans le cliché, notamment pour la scène que je viens de citer, au point d'en ressentir une gêne.
C'est dommage, car à part ce point là, même si la trame n'a rien de révolutionnaire et peut sembler un peu légère, la beauté des planches fait qu'on a envie de découvrir la suite.
Je me suis finalement résolu à lire cette BD...
Car, si elle a été retirée de la vente par l’éditeur (encore une gaffe de Dupuis ?) et malgré la spéculation sur cette œuvre (jusqu’à en vendre des scans illégalement en format pdf, si si...), on peut la trouver gratuitement et facilement en bibliothèque.
Ma première impression : c’était très pénible à lire.
La gestation de cette BD a d’ailleurs été très longue, à cause de désaccords entre les auteurs, mais aussi avec l’éditeur. Elle a quand même été éditée. Il faut s’accrocher...
Alors oui, cette BD a au moins le mérite d’aborder quelques notions liées au développement durable : le tourisme de masse ou de privilégiés sur les littoraux (sea, sex and sun...), la biodiversité (espèces éteintes, prolifération de méduses), les pollutions (« continent » de plastique, pesticides...), les OGM (Poulpitos), les conflits environnementaux (clichés attendus sur les « éco-terroristes » et leurs peintures « malveillantes »), la mal-nutrition dite « mal-bouffe » (mais en se moquant du végétarisme et en oubliant ceux qui crèvent de faim), les responsables (G7, Monsanto, Trump, groupes pétroliers etc.)... Mais c’est souvent très succinct, pas didactique et très peu pédagogique (à titre d'exemple, il y a une seule grosse explication, sur le 7ème continent... pourtant, cette pollution plastique ne ressemble pas à un continent en réalité, mais à une grosse soupe de plastique, s'étendant à perte de vue)... Autrement, le changement climatique ou changement environnemental global ne semble pas faire partie du vocabulaire des deux auteurs.
Le propos n’est donc pas très intelligent, je dirais même extrême-droite compatible... Cela me fait toujours un peu bizarre quand on représente les défenseurs de l’environnement comme des « méchants » ou, plus précisément ici, des « méchantes ». Je pense à Paul Watson, je pense aux militant(e)s pour l’environnement et autres autochtones qui sont régulièrement assassiné(e)s, en particulier dans les pays de l’Amérique latine. Et puis, cette morale déroutante... « J’ai envie d’un énorme cornet de frites avec triple portion de mayonnaise »... A relier avec la planche 15 « Mon cœur est écolo, mais mon estomac est réac... ». Qu’est-ce qu’on se marre... En réalité, Dany et Yann ont fini par mélanger eux-mêmes tout et n’importe quoi. Cela en devient risible, pour ne pas dire triste et écœurant.
Effectivement, la BD n’est donc pas très drôle non plus. Les caricatures sont ratées, datées et ne m’ont pas fait décrocher un seul rictus (contrairement au Gaston de Delaf, qui avait pourtant de gros défauts sur le fond comme sur la forme).
Ainsi, malgré des réflexions prémonitoires sur les dérives d’internet, le scénario de Yann est bon pour les oubliettes à mon humble avis (pourtant, qu’est-ce que j’ai aimé sa série Spoon et White...). Les dessins de Dany ne sont pas non plus exempts de tout reproche (je ne reviendrai pas sur la polémique des personnages Noirs, Dany s’est déjà excusé). Il n’empêche, j’ai retrouvé le dessinateur d’Olivier Rameau sur beaucoup d’aspects graphiques et j’espère qu’il gardera un certain niveau d’exigence pour sa série phare. Le gros bémol, hormis les personnages polémiques, concerne surtout nos deux héros, Spirou et Fantasio, BCBG, qui remportent la palme d’or de la laideur...
Donc, je confirme, pour moi cette BD n’a aucun intérêt. Elle ne méritait ni d’être censurée, après un message TikTok de 30 secondes, ni d’être portée sur un piédestal, sur les réseaux libertaires, virilistes ou néo-fascistes, entre autres.
Car, contrairement à ce que pourrait laisser penser la polémique sur cette BD, le neuvième art peut aussi être un merveilleux vecteur d’échanges et de progrès.
Une des nombreuses gaffes de la maison d'édition Dupuis...
Sortie récemment, 25 ans après la mort de Franquin, cette BD est un triste exemple de reprise... Celle d’un des personnages les plus attachants du 9ème art, Gaston Lagaffe... Alors même que son créateur, André Franquin, avait clairement exprimé son refus à cet égard. Si je peux entendre qu’il y ait des biais contractuels, je trouve tout de même scandaleux de s’assoir ainsi sur les droits des auteurs.
Certes, la BD n’est pas si mauvaise et il y a quelques gags qui m’ont fait marrer... Delaf a un style assez proche de celui de Franquin (jusqu'à faire du copier-coller...) et ses planches sont d’un grand dynamisme, avec de bonnes idées...
Mais, je trouve que Gaston Lagaffe est bien trop désincarné, que Delaf prend le prétexte des gags de son nouveau pantin de papier, pour justifier le « pillage » de l’œuvre originale et que, finalement, c’est la maison Dupuis le sujet central de cette histoire, martyrisée par ce damné « beatnik ».
Alors si, j’aime beaucoup Gaston, mais celui de Franquin - ça vous l’aurez compris - qui y avait mis toutes ses tripes, sa personne et dans un certain contexte, celui d’une forte dépression. En dépit des corps élastiques de Delaf et de la maîtrise de l’univers, quitte à le renouveler intelligemment, je n’ai donc pas adhéré à sa proposition, qui m’apparaît malheureusement trop édulcorée, une sorte de prostitution artistique en somme... Bien inutile pour le créateur des célèbres Nombrils. Mais c’est dans l’air du temps...
D’ailleurs, l’éditeur n’aurait-il pas oublié de renseigner la fille de Franquin sur cette sortie ?
Oups...
Une fin assez spectaculaire pour une série qui l'a été du début à la fin. On retrouve tous les protagonistes au sein d'un gigantesque conflit qui en met plein la vue, et on en apprend également plus, dès le début de l'album, sur les Moissonneurs.
C'est toujours difficile de clôturer une série mais les auteurs s'en sortent particulièrement bien. La fin mentionne une suite dans une nouvelle série, Ascender, mais suffit en soit pour clore la série Descender.
Petite remarque qui n'a rien à voir avec l'histoire, mais plutôt à destination de l'éditeur : il est écrit au dos "tome 5" alors qu'il s'agit du tome 6. C'est assez fréquent chez cette éditeur d'avoir des coquilles et c'est un peu dommage.
Dessin plutôt paresseux et stéréotypé dans les coins, les feuilles volent c'est beau c'est l'automne mais la couleur un brin m'as tu vu fait la blague .
Je suis aussi réservé sur le scenario qui brasse quand même pas mal de clichés sur le sujet qu'il traite. Les bonnes intentions ne font pas nécessairement les bons albums, surtout pas...
Je suis un fan hardcore d'Alix depuis mon enfance, j'ai 60 ans, je n'ai jamais cessé de le lire, même quand Jacques Martin a arrêté, au grès des nouveaux scénaristes et dessinateurs j'y trouvais toujours un certain plaisir, je suis bon public. Mais là, franchement, c'est le volume de trop. L'histoire est très brouillonne et le dessin horrible, comme si un enfant découvrait le dessin sur ordinateur. C'est le plus mauvais Alix depuis longtemps, peut-être le moment est il enfin venu d'arrêter.
Univers à la fois réaliste et irréel. La vengeance d'un meurtre, celui de Patience, par le retour dans le passé de son compagnon pour changer le déroulement du temps et des évènements.
C'est assez hypnotique et cela convient parfaitement au dessin "figé" de Daniel Clowes.
Je me suis laissé emporter par cette histoire improbable et pourtant diablement réaliste.
Le livre est beau, dense, très structuré et suffisamment long pour permettre au plaisir de lire de grandir.
Voici une BD qui ravira tous les étudiants en droit constitutionnel puisqu'il s'agit de mettre à l'honneur le fameux Conseil Constitutionnel, une sorte d'organe suprême mise en place par le Général de Gaulle afin de garantir le fonctionnement de la Vème République.
Il s'agissait surtout de limiter le pouvoir du Parlement qui pouvait produire des lois inconstitutionnelles allant à l'encontre de nos libertés fondamentales. La toute-puissance de la loi est remise en cause grâce à une hiérarchie des normes.
Bref, tout cela m'a rappelé mes cours de droit et je dois dire que c'est plutôt bien expliqué pour comprendre les mécanismes assez particuliers de cette Cour qui a évolué également avec les années.
On se rend compte également des bienfaits sur la société d'un tel organe de contrôle que peut saisir également l'opposition. Il s'agit bien de respecter un équilibre des pouvoirs ce qui est la marque d'une bonne démocratie.
Pour autant, j'ai eu un peu de mal à accepter cette œuvre de commande réalisée avec brio par un couple de jeunes femmes. En effet, c'est à la gloire du Conseil Constitutionnel sans émettre le moindre jugement négatif. Or, on sait bien que tout organe peut être politisé. On l'a bien vu avec les juges !
J'aurais aimé un peu plus de nuances pour montrer également les mauvais côtés. Pour autant, au final, je sais bien que c'est tout bénéfice pour un pays moderne.
Le graphisme semble être en accord parfait avec le récit car il est plutôt très beau et surtout assez travaillé avec ses innombrables détails.
C'est incontestablement une BD à faire découvrir surtout aux plus jeunes afin de bien comprendre les mécanismes parfois complexes de la République.
Un scénario poussif qui va dans tous les sens. Un dessin correct.
Arthuuuuur! Tu vas l'accepter ce titre de Roi qu'on en finisse et qu'on passe à autre chose???!!!
Je n'aime pas arrêter les séries commencées, mais là, boff...
Un album supplémentaire qui est une totale réussite dans cette superbe série. La guerre approche et va finir par éclater. Les personnages sont un peu éparpillés à différents endroits et on suit la suite de leurs aventures avec grand intérêt.
Même après tant de place le récit reste très bien ficelé, et c'est là toute la force de cette série : un dynamisme ambiant qui ne laisse jamais au lecteur le temps de s'ennuyer.
Pour un peu ce serait un chef d’œuvre. Les dessins, ambiances et pitch sont incroyables. Ça pêche un peu niveau psychologie et enchaînement rapide des situations, et quelques points non expliqués.
Encore un album superbement maîtrisé. Les tensions s'accélèrent au fil des chapitres et le suspens est bien présent. J'apprécie tout particulièrement le personnage de Quon qui est vraiment bien construit.
L'ensemble est superbe et ne baisse pas en intensité. On ne peut qu'avoir envie de lire la suite à la clôture de cet album...
Bonjour,
Quelqu'un peut me dire si cet album est sorti en grand format ?
sinon est-ce que les autres vont sortir en petit format sachant que les '4premiers le sont.
Merci de vos retours
Retour sur les deux premiers tome :
On sent que l'auteur essaie de s'approcher d'un "Batman, la cour des hiboux" mais avec une menace extérieure à Gotham, lointaine et dont la bataille se joue d'abord sur le plan économique quand la saga de Snyder jouait la carte du patrimoine historique et familial.
On pourrait faire une analogie entre ses riches orientaux, les Orgham et la stratégie financière du Qatar dans notre monde actuel.
J'ai apprécié le travail effectué sur Double-Face qui se retrouve avec une troisième personne à gérer, autant dire que Ram V s'est éclaté avec la schizophrénie de notre bon vieux Harvey Dent . Et ce combat entre Dent/Double-Face et le nouvel hôte est grisant à suivre.
Les dessins de Albuquerque puis de Reis sont quant à eux, superbes, comme d'habitude.
Pour ceux qui n'auraient pas lu les deux premiers tomes des Hiboux de "Scott Snyder" . Un bon album, sans plus, et avec tout ce qui se fait de très bon sur Batou, on peut facilement s'en passer .
2,5/5
Encore un cran en-dessous sur tous les plans . J'oserais même dire qu'il ne fait peur à aucun moment . Au moins dans le premier, certaines morts sont assez crades . Il peut se lire indépendamment du premier même si le fil rouge se poursuit sans pour autant nous donner une véritable fin à cette histoire.
Pour de rare fois, je préfère les films aux bouquins, et c'est ici le cas.
Merci au regretté Juillard pour la qualité et les soins apportés aux dessins; Par contre le scénariste ferait mieux de s'en tenir à la comptabilité de l'Editeur et passer la main à des scénaristes plus inventifs et créatifs. Sente nous parle d'une taupe prise en main par Olrik personnellement (!) là où Jacobs nous faisait rêver avec un Espadon ! Monsieur Sente , cette histoire est fade, banale sans suspens et ne fait pas le moins du monde rêver... contrairement au Baton de Plutarque qui, je l'avoue, était bien réussi...
Merci Monsieur Pellejero pour vos dessins qui ne font pas injure à Hugo Pratt, par contre par pitié changez de scénariste qui continue de nous proposer des histoires mal ficelées, bancales insipides et sans intérêt. Où est passé notre bel aventurier magique et intrépide? Ici on tourne en rond sans romantisme, sans poésie, dans une sauce inspide délayée. Effectivement ca fait flop !
Je ne comprends pas l'intérêt pour cet album. On est très très loin du 120 rue de la Gare ou de Casse pipe à la Nation. Tardi vieillit il serait temps de s'arréter, les dessins ne sont plus que des esquisses et l'histoire tourne à la dérision. Dommage ! En tous cas merci Monsieur Jacques Tardi pour tout l'héritage magnifique que vous nous avez laissé. Vous resterez un Géant de la BD. Mais là c'est l'album de trop.
Relations père-fils, secrets de famille, traumatismes liés au divorce parental, nostalgie de l'enfance, peur de s'engager, temps qui passe, culpabilité de ne pas avoir encore d'enfant à 40 ans et désir de paternité : c'est avec beaucoup de pudeur et d'honnêteté que Zérocalcare se livre sur ces sujets dans le présent opus, toujours avec ce sens de l'humour décalé et de l'autodérision si typiques qui font que la lecture de chacun de ses ouvrages passe super bien (d'autant plus que le dessin est particulièrement vivant et expressif).
Mention spéciale pour les références à Musclor et aux Maîtres de l'Univers; je me suis direct revu 40 ans en arrière en train de mater les épisodes TV sur le tapis du salon et de jouer avec les figurines Mattel !
Eric Herenguel est un petit coquin! En entamant sa série pulp on pensait partir sur une aventure classique suivant un bellâtre aviateur à la tête d’une escouade d’avions de chasse… dès le premier tome le supposé héros disparaît entre les griffes des amazones de Manhattan Jungle, Kong n’apparaît guère et on finit par réaliser que toute cette cavalerie n’est pas plus centrale que le grand singe qui ne servent que de décorum pour laisser l’auteur jouer avec ses dinosaures, ses engins et suivre le véritable héros de l’histoire: le teckel Spit, désigné priorité nationale par le président des Etats-Unis en personne!
Car ce qui définit Kong Crew c’est un énorme délire qui réussit le miracle de tenir la route de bout en bout en nous réservant pas mal de surprises que ce soit dans l’humour absurde ou dans l’intrigue proprement dite. Envoyant de nouveaux joujoux se faire trucider dans la zone pendant que la jolie fille du colonel joue les starlettes pour retrouver le chien, Herenguel transforme son tome de conclusion en sauvetage baroque sans se contenter de rester sur ses bonhommes, au contraire. Il multiplie les projecteurs sur une galerie de grandes gueules toutes aussi bad-ass les unes que les autres, que ce soit du côté des militaires que des amazones, si bien qu’il n’y a pas trop de soixante pages pour ajouter une sous-intrigue à chaque chapitre. Et lorsque la course-poursuite finale est arrivée on n’est guère surpris mais la banane aux lèvres de comprendre que tout ceci n’était qu’une mise en bouche avant un second arc peut-être encore plus délirant à venir…
Publié en éditions anglaise au format comics avec le partenaire Caurette, ce qui ne semblait qu’un petit projet pour initié est devenu au fil des tomes un vrai blockbuster de la fin d’année, qui démontre, contrairement à son confrère Mathieu Lauffray malheureusement, que Eric Herenguel est un vrai bon scénariste qui maîtrise toutes les ficèles et facéties pour se faire plaisir avec ses avions, ses dinos et son New-York post-apo. Bourré d’action, de rebondissements, de belles séquences « Kaiju » en cinémascope et de bons mots à la sauce vintage 50’s, Kong crew c’est le cinéma du samedi soir en BD et on en redemande devant tant de générosité, en n’ayant exploré qu’une petite partie de ce magnifique univers.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/11/18/kong-crew-3
Le combat entre les deux cousines s'est engagée pour de bon dans ce tome. Sioban souhaite empêcher sa cousine d'arriver à détruire sa famille. Il est question d'une mystérieuse statue ensorcelée et qui détient un secret sur la complainte des landes perdues.
Une autre complainte doit compléter celle des landes perdues et elle pourrait donner à son autrice un immense pouvoir. C'est ce qui se joue dans cette guerre larvée pour le contrôle du royaume de l'Eruin Duléa.
On ressent véritablement un côté assez « Game of thrones » qui n'existait pas au début de cette série commencée dans les années 1990 avec notre héroïne Sioban. Cette dernière n'est toujours pas fille à se laisser dompter par tout être maléfique. On ne peut en dire autant de la cousine Aylissa qui ne recule devant rien. Je trouve que ce personnage est assez fascinant et elle porte véritablement le cycle des Sudenne contre toute attente.
On reste tout de même dans le registre de l'héroïc médiéval fantastique avec tous les codes du genre ce qui n'est pas pour me déplaire. A noter que ce cycle comportera finalement un tome de plus au minimum que les 3 autres terminés en 4 volumes chacun. Il faut dire que tout se joue maintenant avec beaucoup de références sur les autres séries dérivées comme pour compléter cette intrigue principale.
Le dessin de Paul Teng rappelle celui de Rosinsky ce qui fait qu'on reste dans cette même continuité de la série. Un bon point pour une colorisation plus que réussie par Bérengère Marquebreucq dont le nom ne figure pas sur la couverture ce qui n'est pas très sympa. Oui, les femmes de l'ombre sont souvent oubliées...
Au final, une bonne continuité qui réserve pas mal de surprises mais qui complexifie un peu plus le récit afin d'apporter une certaine densité. A suivre. Je suis de toute façon un acheteur de cette série ayant marqué les années 90.
Chacun des chapitres de ce troisième tome est un retour dans le passé de différents protagonistes. Par conséquent la trame principale avance très peu. Ce n'est absolument pas gênant puisque ces retours en arrière nous apprennent de nombreuses informations sur les personnages principaux et leur histoire : d'où viennent-ils, que leur est-il arrivé avec l'arrivée des Moissonneurs etc. Le récit est très bien construit, et certains chapitres font ressentir de belles émotions chez le lecteur.
Les dessins et la colorisation sont très réussis.
Après un premier volume consacré au XIXe siècle, ce deuxième volume présente le meilleur de la littérature américaine du XXe siècle. Pour cela, les auteurs présentent la biographie de 10 auteurs incontournables ainsi que leurs œuvres majeures. Cela fonctionne très bien et, c’est très personnel, mais préférant le XXe siècle j’ai nettement préféré ce second volume.
Flannery O’Connor a-t-elle sa place ici ? Pas sûr mais sans doute fallait-il une femme. J’aurais plutôt pris Carson McCullers mais bon, ce n’est pas bien grave. La sélection est bonne.
"Phenomenum" aborde intelligemment le fantasme d'arrêter le temps. Mieux, il propose une théorie scientifique qui justifierait de cette capacité surhumaine innée (T2). Un premier opus avec la découverte du pouvoir de Yann, notre héros. Un second tome pour en exploiter tout son potentiel et un troisième pour en connaitre la limite. Le T1 et T2 sont bien écrits, le T3 à contrario est un rapidement fourre-tout, il réuni de grandes idées et sonne ainsi vite un peu facile dans l'approche. Les personnages de la série ont une belle enveloppe, notamment le personnage principal, Yann qui a de nombreuses reprises se questionne sur sa condition et son mode de vie. Le rythme dynamique et nuancé en font une narration attrayante.
Par contre, le dessin et la couleur ne sont pas de qu'il y a de plus apprécié dans "Phenomemum" et à mon avis, c'est une des raisons pour laquelle ce triptyque est passé inaperçu. En effet, le dessin donne une impression de quelques choses de brouillon et non terminé, la couleur n'arrange pas le trait, avec un rendu très numérique. De même que les couvertures sont bâclés à mon sens. Le dessin s'améliore tout de même de façon notable au fil des tomes, pour atteindre un graphisme convenable sur le T3. Dommage pour "Phenomenum", mais il manque quelque chose pour un faire une série mémorable.
Quel dommage de poursuivre des séries à l'infini... Pour moi cette série n'a plus vraiment d'intéret depuis au moins les 20 derniers albums. Tout comme la série XIII qui aurait dût s'arrêter au tome 13, je pense que Thorgal aurait dût s'arrêter au tome 21 ! Et je préfère passer sous silence toutes les séries parallèles (la jeunesse, kriss de valnor etc...) qui n'apporte absolument rien à la "saga" !
Un savant mélange de médiéval, d’horreur et de SF, plutôt savoureux et très aguichant aux dessins !
J’apprécie tout particulièrement quand, et c’est le cas ici, ce genre de récit se mêle très habilement à la « grande histoire » telle que nous la connaissons
L'album est correct avec un scénario qui tient la route...
Cependant, tout comme la série XIII, je pense que les héros doivent finir par se "reposer"... ce n'est qu'une énième aventure de Thorgal, le frisson du début a disparu depuis bien longtemps.
Gros Big Up pour la couverture qui est superbe !
D'abord, il faut m'expliquer le titre ! Aucun rapport avec l'histoire si ce n'est que ce "loser" professionnel d'Olrik est encore et toujours là...où il pourrait ne pas y être, vu qu'il ne sert quasi à rien. Ah si, il pilote la taupe dont les commandes sont sans doute identiques à celles des Espadons...et je me demande comme d'autres l'ont dit avant moi, où il a apprit à les piloter ! Franchement, l'histoire est assez bancale et sans réalité historique contrairement à l'opus précédent.Et puisque je parle d'histoire, que dire du prêtre qui déclare tout de go à Mortimer que les troupes de César ont envahi la Bretagne en 43 après J.C !!! Pas doué ce prêtre sois disant spécialiste de l'histoire locale. La conquête de la Bretagne par César date en réalité de 54 et 53 avant J.C et il a été assassiné en 44 avant J.C . Je l'avais dejà dit pour l'album précédent, il semble qu'il n'y ait pas de comité de lecture aux éditions B&M ? Tant qu'à citer une tranche d'histoire, on vérifie Damned !
Les spécialistes me contrediront peut-être, mais j'ai vu page 21 un clin d’œil à un album de B&M, le dernier de Jacobs pour être précis. C'est pas flagrant mais...
Quand au reste de l'album, tout a déjà été dit, on aime...ou pas ! Un petit plus pour les dessins du regretté Juillard (sauf la couverture que je trouve très laide). C'est loin d'être le meilleur album de B&M mais quand même mieux que le Moloch (C'était pas très difficile !)
Jan Karta reprend la route pour l'Espagne, période guerre civile.
Dès qu'il quitte Berlin, il redevient un témoin d'un temps qui passe au plus prés de la fin du monde. Nous sommes en 1937. Plus que 2 ans...
Ici, le témoin assiste à l'exécution de Federico Garcia Lorca, devient le compagnon de Georges Orwell. Et il est d'un cynisme par des phrases et dialogues savoureuses d'effronterie et de vague à l'âme. Jan Karta, désormais, n'a plus aucun gout en l'humanité. Il suffit de lire les opus précédents pour le comprendre. Sauf qu'en final, il reçoit un baiser, comme au cinéma. Alors peut être que Jan retrouvera de la foi en l'homme?
Dans cet opus, Jan chemine sur les routes espagnoles et va de bataille en bataille qui frise le souk historique. Il roule sa bosse avec, ma foi, beaucoup mais alors beaucoup de chance.
Il y a également plusieurs histoires dans l'histoire. Jan redevient un détective le temps de quelques planches. Et cette histoire se clôture également avec beaucoup mais alors beaucoup d'opportunités.
Bref, cet opus possède trop de Deus ex machina à mon gout. Même si le périple est mouvementé, et dynamique avec des personnages parfaitement caractérisés. Même si le dessin est classique mais maitrisé et "Fumetti" à souhait !, Même si la narration est toujours épidermique et sanguin, il faut bien l'avouer cet opus est en deçà. Trop d'opportunisme, trop d'actions chanceuses, trop de coup du sort qui tombe bien...
Si Torti maitrise son histoire (dont la base est géniale) et surtout ses dialogues (extra de cynisme!), il utilise de trop grosses ficelles pour la faire évoluer. Par contre la guerre civile espagnole a eu peu de narration en bande dessinée et que Jan en soit le témoin offrent vraiment du palpitant, de la superbe et de l'âpreté.
Troy Denen, infiltré au sein de la Résistance, cherche à venger la mort de sa femme et de son enfant en éliminant la cheffe du groupe. Pendant ce temps, le Régent se fait "remplacer" par l'arriviste Urban Yeiger, ce dernier en profite pour instaurer un régime tyrannique et fascisant sur les bords.
J'ai bien aimé ce second volet qui enfonce le clou en termes de dénonciation politique et des dérives sécuritaires qui en découlent. Il y a d'ailleurs quelques 'punchlines' bien senties telles que "La peur est le premier pas vers l'obéissance."
Les mêmes méthodes que les magnifiques régimes nazis et communistes du siècle dernier sont énumérées dans cet album: manipulation de l'information, élimination des opposants politiques/des scientifiques et destruction du savoir en éradiquant les livres et la connaissance, oppression constante, peur instrumentalisée…
Visuellement, le rendu est toujours très impressionnant et saisissant, je pense notamment aux scènes sous-marines très immersives.
Malheureusement, comme je le pressentais en lisant l'opus précédent, un diptyque est trop court pour tous les thèmes qui sont abordées et les potentiels rebondissements qui auraient pu être apportés au récit global.
Au final, une histoire qui se finit trop rapidement mais qui reste très agréable à lire.
Album de grande qualité, dans la continuité du premier tome. Le suspens est bien mené, les différents chapitres rythment bien l'histoire. J'apprécie aussi quelques légères touches d'humour présentes chez certains personnages.
Comme pour le premier tome, les dessins sont assez particuliers et peuvent en rebuter plus d'un. Pour ma part, je les trouve originaux et réussis.
« Carcajou » fut pour moi une de ces découvertes qu’on aimerait faire plus souvent.
Une histoire étonnamment bien construite, qui repose sur une galerie de personnages solides et attachants, sans manichéisme ni caricature.
Et même s’il y a un shérif, des Winchester et des trappeurs, le scénariste Eldiablo exploite surtout l’envers du décor : une bourgade de western bâtie autour d’une seule et même compagnie pétrolière, dont le patron, héritier ambitieux et cupide, asservit sans scrupules une population entièrement dépendante de ses dollars. Une zone de non-droit, isolée, en proie aux superstitions et aux légendes des peuples autochtones, menacée par une nature inquiétante.
Djilian Deroche l’illustre par un dessin généreux, expressif, détaillé. Un trait d’une grande vitalité qui dynamise le récit en lui ajoutant une vibrante énergie. Avec ses belles couleurs, il dépeint superbement le Canada sauvage de 1895, sans prétendre le restituer de façon réaliste. Il se dégage des plus de 200 planches une ambiance visuelle prégnante et singulière.
Parfaitement servi par ce style graphique – qui peut en effet rappeler celui de Blain sur "Gus" – le scenario, d’une efficacité redoutable, surprend sans cesse en empruntant des détours insoupçonnés. Et ce, jusqu’à la dernière page.
Suivant des variations de rythme bien maitrisées, les deux auteurs savent faire sourire dans les situations cocasses, créer d’implacables tensions aux bons moments, dompter l’angoisse quand l’atmosphère frôle le fantastique, ou faire poindre l’émotion quand certains protagonistes se confrontent à leurs passés. C’est absolument remarquable.
Littéralement scotché à ma BD, j’ai passé à Sinnergulch, Alberta, un moment de lecture mémorable ! Un album d’une grande richesse narrative, profond et prenant.
Un tome 2 dans la même veine que le premier : récit classique (l’histoire d’une semi-elfe et des difficultés qu’elle a pu rencontrer de sa prime jeunesse à son âge adulte, en passant par son intégration à une compagnie de mercenaires) et graphismes très soignés, aux belles ambiances.
L’histoire est maîtrisée narrativement, même si les récitatifs sont encore une fois très nombreux, beaucoup de textes qui alourdissent parfois la lecture.
Mais le récit est suffisamment intéressant pour nous accrocher jusqu’au bout. Rien de révolutionnaire, mais une nouvelle fois une belle détente.
La couverture rappelle un peu le grand bleu. On est justement dans le même thème à savoir la découverte des fonds marins.
On sait que l’éditeur Daniel Maghen fait dans l'exigence de la qualité graphique. Ce titre n'y échappera pas pour notre plus grand plaisir. On pourra contempler de magnifiques planches qui nous entraîne tout au fond de l'Océan Pacifique.
Le seul reproche serait lié à un scénario trop peu crédible ce qui vient un peu gâcher le plaisir. L'intrigue se révèle en effet un peu décevante.
En effet, on observe une sorte de dissonance dans ce récit entre une approche typiquement scientifique pour nous présenter les espèces des abysses à la manière d’un documentaire et l'histoire familial un peu classique et sans grand intérêt entre une fille qui a rompu avec son père anthropologue.
Les dialogues sont par exemple assez énervants dans leur bêtise et incohérence alors que le propos scientifique semble sorti tout droit d'une encyclopédie. On ressent vraiment cette dualité.
On pourra tout de même se laisser tenter car la lecture n'a pas été désagréable pour autant avec pour thème la conservation des milieux naturels face au réchauffement climatique.
C'est vous dire : L'une des choses que j'ai la +appréciée dans cet album c'est ... la préface avec le résumé des deux premiers tomes pour qu'on se remette vite dans l'histoire! Ca se perd en BD, c'est dommage et cette initiative est donc à louer.
Pour le reste, j'ai quand même eu l'impression d'avoir un peu perdu mon temps (et accessoirement mon argent). Le scénario est bâclé, on a même du mal à croire à la rédemption de Raven.
Navrant.
Bon, à titre personnel: Je n'ai rien compris!
Si le dessin est exceptionnel et transcrit bien la lourdeur et la douleur de ce Berlin post-apocalypse de la fin de la deuxième guerre mondial, le scénario m'a totalement perdu.
Qui est ce (pseudo) photographe? Pourquoi l'armée américaine s'intéresse-t-elle à lui? Le contenu de cette 3ème Kaméra, ce sont ces quelques clichés banaux qui font "pschiitt" dans l'album tellement ça semble quelconque?
Et cette fin? Ca veut dire quoi?
Rajoutez à cela des scènes gore dont on peut se demander l'utilité voire la véracité historique.
La couverture attire bien l'oeil pour provoquer l'achat, mais à l'intérieur pas mal de déception.
Le dessin est magnifique, mais peut-il en être autrement avec Romain Hugault?...
Côté scénario, c'est assez plat, même s'il est intéressant de découvrir la vie de cette aviatrice américaine qui a fait bouger les lignes pour qu'enfin une femme puisse devenir pilote de chasse.
Je mets 4sur5, mais c'est à réserver aux amateurs/amatrices de beaux dessins d'avions. Et moi, j'aime beaucoup!
Un tome qui s'éloigne beaucoup de l'expédition sur Kepler 452-b et de l'horizon noir pour tirer un peu vers un genre de Tyran Méta Baron dont les oracles annoncent la fin, parricide et presque infanticide sans scrupule, lâche de surcroît. Certaines scènes sont parfois difficiles à suivre, il y a des coupures trop franches. On y perd parfois son latin. C'est peut-être touffu. Sauf que là au moins on repart sur une aventure de plusieurs protagonistes, qui malgré les sentences rendues, réussissent à s'enfuir et à se retrouver. Les drôles de créatures du tome 1 ont heureusement disparues, c'était moyen (sans être totalement nul) et ça a été corrigé.
Ce que je ne comprends pas c'est que les 6 premières notes étaient de 5 étoiles sur 5. Alors que cet album ne les vaut en aucun cas. Il démarre avec un petite rétrospective sur la fille du gouverneur (ça aurait été un plus d'informer le lecteur plutôt que de le prendre pour un geek qui doit tout deviner tout seul). C'est cependant un bon album d'aventure, très éloigné du tome 1 malgré la conjonction développée par les auteurs, en plus je suis resté sur ma faim...
Pour les lecteurs de ces critiques, je dois avouer que ce tome 2 me donne envie rester dans l'aventure (un nombre de pages généreux et un dessin très correct pour une mise en image difficile). Mais j'ai peur, je dois l'avouer, j'ai peur de tomber sur une ineptie comme "On mars", une trilogie dotée du plus absurde de tous les scénarios que je connais. J'espère qu'on aura pas un tome 3 avec une histoire qui s'éloigne autant qu'ici. Voilà pour mon avis. Et je regrette quand même mon achat...
Excellent premier album d'un jeune auteur, très prometteur ! Le graphisme, d'une élégance rare, nous plonge dans une forêt enneigée juste...magnifique ! Le dessin, stylisé, dépouillé et d'une grande efficacité, donne corps au récit et aux personnages. Quant au découpage, aux cadrages, aux dialogues et aux couleurs...rien à redire ! Impossible de ne pas indiquer ici la note maximale tellement l'entrée de Ghi dans le monde de la BD est réussie ! Bravo à lui ! J'attends avec impatience son prochain opus.
L'Ecosse comme vous ne l'avez encore jamais vécue ... On comprend bien mieux la construction du Mur d'Adrien qui a séparé la civilisation et la barbarie. L'action se situe bien plus au Nord. Où la barbarie semble générale ... Superbe, j'ai adoré et attend la suite.
"L'invitation" est une ode à l'amitié et à ce qu'elle représente ; comment vit-elle au travers de chacun d'entre nous. L'idée de départ est prometteuse et originale. Ainsi, peut-on se permettre de réveiller un pote à 3h du matin pour une galère ? C'est toute la question que va poser cette ambiguïté ; l’œuvre ne nous dit pas "L'amitié c'est ça", mais elle pose les bases d'une réflexion propre à chacun. Coté dessin, je l'ai trouvé correct mais plutôt banal, peu de mouvements dans l'espace, la couleur ressort de manière très sombre avec une certaine difficulté à lire les illustrations, entre autre sur les séquences dans la nuit ou il y a très peu d'éclairage (pas de lampadaires qui permettraient d'éclairer un peu plus ces séquences). Un thème intéressant sur les valeurs de l'amitié, finalement encore peu abordé en BD (l'amour rempli beaucoup de livres, l'amitié beaucoup moins) qu'il fait plaisir à lire, même si on reste très en surface. Et (mal)heureusement pour moi, j'éteins mon téléphone portable la nuit !
Paul Moses est un agent de la C.I.A. à la retraite dont le principal talent est de tuer des gens. Une nouvelle administration prend place à la Maison Blanche et choisit de l’éliminer. L'heure du carnage a sonné !
Pourquoi ont-ils réveillé Paul Moses alors que ce dernier coulait une retraite bien tranquille en sirotant son whisky au bord d'une piscine ? Mais oui, pourquoi bon sang ? Le résultat est véritablement un bain d'hémoglobines auquel on assiste tout au cours de cette BD d'une ultra-violence et également d'une totale incrédulité !
Cela se lit beaucoup trop vite. Comme le scénario est franchement creux, on se pose la question de l'intérêt de cette œuvre est d'ailleurs passer totalement inaperçue dans la biographie du grand Warren Ellis. Pour autant, il y a quand même un film qui a été tiré de ce comics, comme quoi.
Il est vrai que les sanglantes randonnées d'un retraité ne m'intéressent guère quand elles ne sont pas doublées d'une réflexion un tant soit peu intelligente. On passera à autre chose. Les communistes apprécieront peut-être. C'est trop rouge pour moi et franchement sans intérêt notoire.
Un épisode plaisant avec du rythme et des rebondissements. Mais certaines parties de la narration semblent être ajoutées artificiellement, et au bout de la lecture on se demande si ce tome a vraiment de l'intérêt dans l'arc narratif général.
Reste la qualité graphique de Dim. D, qui ne déçoit pas depuis le premier tome.
D'abord la puissance du dessin qui nous immerge dans un monde sombre et luxuriant, lugubre et immense. Mézières est un illustrateur de génie qui raconte si bien l'atmosphère de ce peuple nouveau, cette planète nouvelle si superbement différente de celles des opus précédents. Rien que pour son dessin, son ancrage, ses cadrages, ses décors et ses mouvements, il faut lire "Les oiseaux du maitre".
Et puis il y a l'histoire...Christin raconte comme toujours un sujet politique au travers d'une histoire. Certes, l'histoire est passionnante et le propos politique est un peu candide à mon gout. Même si la dernière case de l'album (qui se clôt sur un big happy end comme toujours) propose une tonalité un tantinet inquiétante mais avant tout drôle et surtout très Pulp.
Donc Christin, ici, parle de tyrannie, d'oppression des peuples mais surtout de technique parfaites pour les opprimer. Il dit aussi que seul le fou, l'atypique, celui qui pense différemment de la masse peut être la seule solution à la libération des peuples. Il raconte que l'asservissement est d'abord une notion d'acceptation, de résiliation, de dévotion mais aussi de masochisme jouissif. Que seul ceux à la marge peuvent comprendre l'aliénisassions par le système. Et il appuie surtout l'idée que seul, on ne peut rien, mais à plusieurs on peut renverser un mythe ( et pouvoir le remplacer). Oui Christin raconte tout cela dans cet opus avec une sorte de naïveté, de candeur certes. L'histoire en effet est pleine de rebondissements, d'énergie. C'est d'abord un space opéra avant d'être un pamphlet.
Et puis c'est drôle! Le groupe de fou est savoureux de personnalités gaudriolesques. Entre Valérian et Laureline, les rapports sont plus en plus savoureux et riches. Que le regard de Laureline que porte celle-ci sur les discours de Valérian sont franchement drôle et tellement touchant!
Et puis, dans une case, on voit Laureline nue et de dos....Oui la case est totalement gratuite....Mais moi cette case là a construit mon adolescence....
Nous avons une femme japonaise dans la trentaine qui doit affronter le machisme de sa société entre harcèlement de rue et misogynie. Visiblement, cela rythme son quotidien dans des scènes qui semblent poussées à l'extrême mais qui traduise un sexisme ordinaire tout à fait condamnable. Elle va être rattrapée par son passé via la rencontre d'un ancien camarade de classe qui va chambouler un peu sa vie.
C'est juste que je n'aime pas trop l'exagération mais cela semble être souvent la marque de fabrique des œuvres nippones. On reconnaît tout à fait le manque de finesse assez manifeste. On n'est pas français pour rien !
Il est dommage que le mangaka semble partir dans tous les sens avec ce récit en abordant certes des thèmes assez intéressants mais n'ayant pas une ligne de conduite claire. Il y a pas mal d'incongruités qui nuisent à l'ensemble. La confusion n'est jamais une bonne chose.
En clair, on peut passer notre chemin car la lecture se révélera non seulement ennuyeuse mais pénible à suivre.
Un album enchanteur, qui mêle humour, tendresse, émotion avec un brin de sensualité. Le tout illustré par un dessin malicieux, délicat et minimaliste qui est tout à fait à mon goût. C'est typiquement le genre de BD que j'aime.
Album sympathique, qui confronte LL à une situation originale et inédite : notre cow-boy doit résoudre un conflit social opposant les riches barons industriels propriétaires de grandes brasseries et leurs salariés, syndicalistes socialistes en grève.
L'histoire se lit bien, les personnages sont bien trouvés, l'humour est efficace, le dessin est comme d'hab' réussi et l'album se permet même d'avoir un petit côté didactique, en expliquant ce que les colons allemands ont apporté à la société américaine au fil des siècles. Une belle surprise, et probablement l'un des meilleurs albums post-Morris.
!!! Étonnament bon!?
Je ne comptais pas me lancer dans cette série parce que je n'ai généralement aucun intérêt en ce qui a trait aux guerres modernes, aux Guerres mondiales, aux avions de chasse, ou autres événements militaires. De plus, le concept me paraissait complètement farfelu, une uchronie où les dragons font naturellement partie du paysage et où ils sont utilisés comme engins de combat pendant la Deuxième Guerre mondiale. Par contre, j'ai toujours plus confiance en Nicolas Jarry qu'en Jean-Luc Istin, et je les compare tout le temps parce qu'ils travaillent toujours ensemble et qu'ils sont vraisemblablement potes dans la vraie vie.
Quelle surprise! J'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire présentée dans ce premier tome! Elle parvient à être touchante le temps d'un seul tome, le scénario est bien ficelé et les personnages sont plutôt bien développés. Et que dire des dessins de Vax? Superbes, avec des dragons magistraux. Leur inclusion dans l'histoire paraît somme toute assez naturelle et pimente le récit.
Seul hic? C'est beaucoup trop court! L'histoire ne se termine pas, et je vois qu'au tome 2 on passe à autre chose. J'aurais vraiment préféré que la saison 1 se concentre uniquement sur cette première histoire, déclinée en quatre albums. Mais est-ce que si la série se vend bien, Jarry compte faire du tome 5 la suite du tome 1, du tome 6 la suite du tome 2, etc., à la manière de Nains? Ça pourrait fonctionner!
Sinon, le fait que les dessinateurs changent sur chaque album va nécessairement faire en sorte que certains tomes seront moins beaux que d'autres. Jarry aussi, en tant que scénariste, va forcément créer des histoires moins intéressantes que d'autres, surtout qu'il est sur 3 millions de projets et demi en même temps (comme d'habitude).
Bref, pour l'instant, un excellent premier tome! Très heureux de m'être lancé dedans malgré ma réticence au thème choisi. Je me croise les doigts pour la suite!
Les dessins de Ugo Bienvenu sont fort bien appropriés, et ce N&B donne de très beaux rendus dans les scènes contemplatives.
Quand au scénario … il vire brusquement et de manière assez choquante, impossible d’être prêt à ça.
C’est un album tragique de A à Z.
Je lis très rarement de BD SF et je suis très agréablement surpris par cette découverte. Comme souvent avec Lemire, le scénario est maîtrisé et les protagonistes sont bien développés. Les rebondissements tiennent en haleine sur toute la durée du récit.
Les dessins et la colorisation sont un peu particuliers (mais dans le bon sens du terme). J'apprécie de découvrir des auteurs qui ont un style différent et qui sort un peu du lot. J'ai trouvé que c'était le cas ici, et je comprends que dans le cas de Descender ça puisse gêner certains lecteurs. Personnellement, je trouve que ça collar bien avec le récit.
Une superbe lecture que je recommande vivement.
Là aussi, pour le côté le moins bien, le scénario est un peu touffu et obscur, même si à la fin on comprend mieux les enjeux d'une guerre entre les "Organismes Artificiels Autonomes" (j'adore ce terme) et la nation surtout par la trahison causée par le remplacement en bot de la femme du Marshall qui a neutralisé les moyens de défenses des bots de l'armée. C'est complexe et je dois avouer que le dessin, bien qu'excellent, ne me ravit pas assez...Il manque quelque chose d'indescriptible (je viens de regarder encore une fois, j'ai trouvé : de nombreuses cases sans fond).
Pour rebondir sur "Vacom", certes la voix off est très présente mais n'est aucunement un handicap dans cette bonne BD, il s'agit simplement de la narration de notre héroïne. Je n'y vois pas trop non plus d'univers postapocalyptiques si ce n'est une attaque permanente des robots autonomes d'une manière très linéaire et infondée... Toutefois il n'y a rien de pertinent à ce qu'un spirit partage sa conscience avec un bot ou même deux. D'un point de vue existentiel c'est très fade.
D'un autre côté, même si le dessin ne me satisfait pas, j'avoue qu'il est bien supérieur à beaucoup d'autres BD que j'ai commentées. Les couleurs sont bien réparties et tout comme la précédente BD commentée, le nombre de planches est généreux et c'est cool pour les acheteurs comme moi. Celle-ci a 71 planches, ce n'est pas négligeable. Il y a beaucoup de travail dans cet opus. Je dirais que c'est une bonne bande dessinée et que même si c'est un peu plat à mon goût, ça reste un achat sans regrets. J'ai passé un moment agréable.
Blake & Mortimer pur jus ... Verbeux, simpliste mais British et sympa. J'ai adoré le format Italien à 190 pages
Pour le côté négatif, il y a beaucoup de simplicité et beaucoup de flou dans cet album. Il y a un peu de tout et de n'importe quoi sur un fil conducteur...
Des parallèles sur terre qui n'ont aucun sens, en tout cas pour moi...Des personnages sans définition se retrouvent a devoir franchir un "Noir Horizon" derrière lequel, heureusement que c'est montré, je trouve les créatures trop brouillonnées (comme un certain autre album pour lequel j'étais beaucoup plus virulent) mais ici au moins il y a une explication et des métamorphoses. Ces créatures ne sont pas assez recherchées bien que les auteurs les ont faites évoluer en créatures intelligentes et même volantes...Là aussi il manque également beaucoup de précisions.
Le bon côté c'est que l'histoire m'a quand même tenue en haleine pendant ma lecture, de laquelle je ne suis déçu qu' à moitié. J'ai également fait des confusions sur les personnages dans les deux espace-temps...
J'espère que le tome 2 ne me fera pas regretter mes achats parce qu'on parle quand même de beaucoup d'argent pour deux BD. Et surtout que je ne roule pas sur l'or. Je me laisserai surprendre mais ternirais davantage ma note pour le tome 2 s'il n'est pas suffisamment une continuité plus construite de ce premier opus.
Pour l'instant je vous invite à attendre mon commentaire sur l'album suivant avant d'entamer un quelconque achat... Ce n'est qu'un conseil personnel. A bon entendeur.
Un scénario rafraîchissant issue d'un roman SF de la française Julia Verlanger écrit dans les années 70.
Les dessins très réussis de Jorge Miguel rendent le récit accrocheur.
La narration de Corbeyran laisse parfois des ellipses ou des enchaînements narratifs plutôt déstabilisants de par leurs vitesses et le sentiment qu'on passe vite à autre chose.
C'est tout à l'honneur des auteurs de vouloir contenir toute l'histoire en deux tomes, mais cela donne certaines séquences bâclées.
Un tome en plus aurait peut-être permis d'installer un peu mieux les personnages secondaires, qui ont à peine le temps d'exister.
Malgré ça, ne boudons pas notre plaisir, cela reste une œuvre qui a sa place dans la bibliothèque des amateurs de SF.
L'idée de départ est bonne mais le déroulement de l'histoire est comme la bière, éventée. La conclusion donne l'impression d'être baclée qui si le scénariste n'avait plus d'idées pour clotûrer l'histoire.
Voilà une maîtresse d'école stupide, incompétente, nuisible, grossière, égoïste, manipulatrice, irresponsable... avec un physique séduisant et amoureuse d'un mec aussi imbuvable qu'elle.
S'il y a un second degré, j'ai raté la marche!
Instit en retraite, mon avis n'engage que moi.
Déçu par cette série à la consistance trop légère et anecdotique. Le dessin est sympa, vif, détaillé mais ne parvient à masquer des scénarios d'une pauvreté affligeante. Ajouté à cela, un socle idéologique pas très discret et pas très subtil (les bons indigènes contre les méchants blancs et tutti quanti). Bof.
A découvrir, enfin un album comme on en faisait avant, si l'histoire reste simple j'aime les dessins de SKIAV. Trop rare pour passer à coté.
On pourrait penser légitimement que l’élixir de Dieu n'est autre que l'eau bénite qu'on peut acheter à Lourdes lors de son pèlerinage mais visiblement, on serait à côté de la plaque.
Cela serait plutôt plus proche des « gouttes de Dieu ». En effet, il s'agit d'un vieil alambic servant autrefois à la fabrication du rhum. Reste à savoir si le trafic d'alcool est un pêché quand il s'agit de sauver la maison de Dieu ? Certainement pas quand cela sert aux intérêts des ecclésiastiques qui souhaitent s'en mettre plein les poches !
On va suivre des bonnes sœurs pas très catholiques qui seront aux prises non seulement avec la pègre locale mais également avec le Ku Klux Klan : rien que ça ! Bref, avec tous ces bouseux du sud, il faudra en effet une vraie protection divine.
Evidemment, cette BD joue sur le côté transgression ce qui donne un caractère assez humoristique s'agissant de bonnes éclésiastiques qui pratiquent dans l'illégalité de la production d'alcool durant la Prohibition aux States.
On est quand même loin de celle d'un abbé Pierre, élu 17 fois consécutive personnalité préféré des français, dont on découvre à peine toute l'horreur qui se cachait derrière l'homme de cœur et d'église. C'est vrai que c'est beaucoup moins marrant !
J'ai bien aimé le dynamisme du dessin de Christelle Galland qui fait également dans la précision des décors ainsi que l'expressivité des différents personnages. A noter également l'emploie de très belles couleurs qui donne un aspect assez lumineux à cette BD divine. Enfin, la mise en page fait assez cinématographique ce qui n'est pas pour me déplaire.
On pourra goûter à cet élixir de Dieu sans modération. Bon, après, il ne faudra pas vous plaindre de la gueule de bois !
Ce deuxième épisode, dans cette série réalisée avec un soupçon de Tolkien, est accrocheur dans un style heroic fantasy des plus classique.
Les graphismes ont les mêmes qualités et les mêmes défauts que précédemment. Ils sont plutôt intéressants mais ne plairont probablement pas à tout le monde.
Un thriller ambitieux mais dont la résolution tortueuse finit par nous perdre. La dimension fantastique de l'ensemble ne fait qu'accentuer cette impression. Sinon le dessin est plutôt bon et la mise en scène efficace.
Après quelles opus manqués, on est heureux de retrouver un Blake et Mortimer conforme à la norme. Dessin fouillé et détaillé, textes à ma manière de Edgard P. Jacobs. L'histoire aussi et dans la lignée, même sI elle a une arrière goût de déjà vu, le scénario aurait pu être un peu plus travaillé, on reste un peu sur notre fin, mais au final ça se laisse lire, en tout cas rien à voir avec 'l'art de la guerre" qui est une daube
-Premier intérêt de ce comics, les dessins photo-réalistes exceptionnellement beaux ! Pouah, superbe !
-Deuxième intérêt, les voyages dans le temps.
-Troisième intérêt, la violence physique et psychologique sans détour.
Une oeuvre hors du commun. Le troisième et dernier tome me décidera sur l'intérêt scénaristique qui pour l'instant reste très "hollywoodien" et trop peu intimiste pour me plaire pleinement.
Même si certaines scènes sont plutôt bien dessinées, l'ensemble reste surprenant et le scénario bien irréaliste.
Au cœur du 20ème arrondissement de la capitale, NESTOR BURMA enquête sur une série de meurtres qui va lui faire découvrir les dessous de l'industrie pharmaceutique moderne, entre corruption, histoires de gros sous et maltraitance animale.
L'album qui signe le grand retour de Tardi dans la série ! Cet album est une vraie madeleine de Proust, entre un dessin unique en son genre, un ton très irrévérencieux (et souvent très drôle) et des dialogues parsemés d'argot parisien avec des expressions aujourd'hui quasi-disparues. Un réel plaisir de lecture !
C'est toujours un plaisir de retrouver LES VIEUX FOURNEAUX, même si ce n'est pas la série que je lis avec le plus de fidélité. Comme d'habitude, on retrouve ce mélange de satire sociale, d'humour, d'amitiés, de tendresse, de rébellion et de secrets enfouis qui ressurgissent sans qu'on ne le veuille, et qui déstabilisent certaines personnes encore de la partie.
Beaucoup de thématiques actuelles sont abordées dans cet opus (changement climatique, technologies qui connectent virtuellement de plus en plus les acteurs de la société mais qui atténuent les rapports humains, femmes fatiguées du patriarcat ...) avec plus ou moins de finesse mais jamais sans humour. Comme en plus les dessins sont très réussis et que les dialogues sont tous aux petits oignons, la lecture de ce huitième tome est un vrai plaisir !
De nouveau un épisode de transition, qui ne fait pas beaucoup avancer l'intrigue générale de la série. Outre le dessin toujours aussi plaisant, la seule réelle satisfaction de ce tome sera finalement d'apprendre les vraies causes de la mort de Camille.
Dire que j'avais failli arrêter au premier tome ... Je me souviens, la lecture du premier volume ne m'avait pas du tout emballé : choix graphiques étranges (dessin atypique et couleurs hallucinogènes), histoire confuse, personnages en nombre trop important et disposant de peu de liens entre eux, ambiance entre-deux ... Mais heureusement j'ai persévéré !
Tout s'emballe à partir du second tome : la tension monte crescendo, les personnages prennent de l'épaisseur et on commence à faire plus facilement le lien entre tout ce beau monde et les motivations de chacun et la lecture devient tout simplement addictive ... jusqu'à ce final carrément explosif dans le dernier volume ! D'autant que les choix graphiques, une fois intégrés, créent une ambiance fascinante (surtout les couleurs !) et participent grandement à l'atmosphère unique de cette série.
En bref, une série mi-polar mi-fantastique qui vaut clairement le détour ! C'est clair, "ici, c'est spécial".
Certains auteurs nous racontent leur vie dans leurs BD. D'autres penchent plutôt sur la vie de leurs parents afin de garder un peu de distance. Après « sur la vie de sa mère », l'auteur Gaston nous raconte dans ce nouvel album l’existence de son père qui est tout aussi passionnante.
A noter que les deux parents n'ont pas vécu ensemble ce qui peut arriver après une séparation. L'auteur n'a pratiquement pas connu son père durant son enfance. Il brosse malgré tout un portrait assez flatteur ce qui rend la démarche assez attachante.
C'est vrai que cette forme de roman graphique autobiographique est actuellement à la mode et rencontre son public. Moi perso, j'avais bien aimé l’œuvre précédente de l'auteur et cela m'a donné envie de poursuivre l'expérience. Le point commun semble être le côté globe-trotter à travers le monde car son père Jean-Claude Rémy a également beaucoup voyagé avant de se fixer sur une île au large de Madagascar.
Il faut savoir que le fameux père n'est autre que le chanteur perdu évoqué dans un album de Didier Tronchet que j'ai également lu et avisé et qui m'avait beaucoup plu. Y a t-il alors une sorte de redite ? Non, pas vraiment car les faits évoqués se passent bien avant l'action de la rencontre de Trochet avec ce chanteur échu sur une île du pacifique.
Il y a des réflexions assez intéressantes comme ces occidentaux qui partent s'installer dans les îles et qui en reviennent assez déchanté car l'exotisme ne résiste pas aux cyclones. Quand tout le monde veut s'installer au bout du monde, le bout du monde devient surpeuplé...
Un coup de griffe également au « grand poète humaniste » Michel Sardou pour qui c'était le temps béni des colonies. On se souvient tous de son plaidoyer pour la peine de mort qu'il n'a jamais renié. Fort heureusement, il est évoqué un autre chanteur plus sympathique à savoir Pierre Perret qui est le parrain de notre auteur.
Il sera évoqué en toute fin d'album la suite à savoir le renouvellement des générations avec l’émergence de la Y et Z qui refuse de mettre le travail au centre des valeurs de la vie. L'auteur indique qu'ils n'ont pas tort. C'est la liberté qui redevient la marque de fabrique et qui donne un sens à la vie.
J'aime beaucoup le style graphique qui rend cette lecture assez agréable. C'est aéré sans être trop surchargé. Cela donne du dynamisme à l'ensemble et il en faut sur plus de 300 pages.
Le récit de ce pauvre Roland qui a crevé du manque d'amour m'a beaucoup touché même s'il n'est qu'un personnage secondaire dans toute cette aventure familiale.
Visiblement, malgré tout le talent d'écriture de ce chanteur, le public n'a pas suivi au niveau des ventes ce qui fait qu'il a disparu de la circulation. Cependant, son amour pour l'écriture et la musique n'ont jamais faibli. Il ne regrette rien car il a bien profité de la vie.
Au final, un beau témoignage pour une œuvre profondément humaine. On passe un excellent moment de lecture.
Un album bien mieux réussi que ses prédécesseurs.
Les dessins étaient déjà pas mal, ils me semblent encore plus réussis dans ce volume.
C'est surtout côté scénario que ça change. On retrouve toujours une pointe d'irréel, mais c'est cette fois ci bien mieux dosé que lors des aventures en Égypte. Cela ne nuit pas à la trame principale comme ça pouvait le faire jusqu'à présent, bien au contraire.
On notera une petite d'incohérence sur là où habite la "sorcière" et sa nièce, d'abord annoncé à un endroit, puis finalement à un autre.
On se retrouve au final avec un album très réussi, le meilleur de la série selon moi pour le moment. À voir ce que donne la suite !
Un cycle qui se termine de façon assez confuse. C'est un peu comme le tome précédent, trop de mystère dans tous les sens sans que cela soit vraiment ni très approfondi ni correctement expliqué. C'est dommage, car on sent que la série a quand même du potentiel.
Les dessins et la colorisation sont réussis.
"Toran", c'est un monde fantastique peuplé d'homme-papillons, de femmes à pattes d'araignées et de sirènes envoutantes. Au travers de planches avec une belle mise en couleur (directe) de Peynet qui s'améliore au fil des tomes, nous suivons le fougueux Toran en quête d'aventure alors qu'il n'avait rien demandé. Le scénario de Isabelle Plongeon est léger, il manque souvent des détails narratifs qui empêche la série d'être mémorable. Pourtant les idées abordées et le déroulement de l'histoire sont intéressants, avec un aspect plutôt brutal et violent qui permet de comprendre rapidement l'hostilité du monde dans lequel évolue notre ami Toran.
Cependant, il manque un vrai propos et une construction plus poussée pour s'imaginer évoluer dans cet univers, car il reste encore beaucoup trop de questionnement après lecture des 3 tomes : Pourquoi ces humains possèdent t-ils des ailes à l'age adulte (T1) ? Pourquoi Mora a t-elle des pattes d'insecte à la place des mains quand elle s'énerve (T1) ? Qu'en est-il du clonage des individus et du clone de Tito, pourquoi n'arrive t-il pas à parler ? Plein de portes s'ouvrent, mais peu d'explications sur ces phénomènes fantastiques. La série est un voyage au fil des pages, un peu comme un poème, mais qui ne permet guère de s'y attarder. C'est surtout la conclusion du triptyque qui se termine de manière abrupte sur à peine une planche avec une étrange impression que le scénario n'est pas terminé (même si c'est bien indiqué "FIN" à la fin du 3ème tome). Une étrange série, entre "Les Mondes d'Aldébaran" et "Aquablue" qui ne trouvent pas ses marques, malgré un dessin coloré et attachant.
Attention! BD qui présente tous les Blancs comme des méchants et tous les autochtones comme des petits anges!
Attention! BD qui présente le christianisme comme un grand mal mais le shamanisme comme un grand bien.
Attention! BD qui présente des textes pleins de vulgarités que l'auteur a l'air de trouver très très drôles.
Attention! BD qui présente tous les hommes comme des connards finis qui ne savent dire que des insanités!
Attention! BD qui ose dire que les Blancs devraient s'adapter aux coutumes des autochtones, mais combien voulez-vous parier que l'auteur n'oserait jamais dire ça à des immigrants en France, par exemple?
Attention! BD qui pue le stéréotype anti-Occident et antiaméricain à plein nez!
Attention! BD qui présente des gros méchants et des péripéties qui semblent sortir tout droit des Looney Tunes!
Attention! Une autre BD avec une vision superficielle, typiquement Istinienne!
Vous êtes prévenus!
Allemagne, 1919. Otto Muller peintre "nouvelle vague", peint le tableau "Deux filles (demi) nues". Les deux sont bien réels, le tableau est aujourd'hui exposé au musée de Cologne.
L'originalité du scénario tient ensuite dans le fait que l'histoire de l'Allemagne est ensuite vue au travers des "yeux" du tableau lui-même dans des scènes selon là où il est exposé. Le résumé parle d'un siècle d'histoire de l'Allemagne, en fait une place prépondérante (90% de l'album) est consacrée à la montée puis l'avènement du fascisme et ses conséquences notamment sur les populations juives et l'art "déviant".
Donné par certains comme THE album de l'année, j'ai moyennement apprécié.
C'est certes très bien documenté, et parfaitement dessiné mais c'est parfois long avec des répétitions de scènes qui ne me semblent pas apporter grand chose à l'histoire.
Je salue l'énorme travail de l'auteur, mais je suis resté un peu en deçà des émotions qu'il souhaite nous faire partager car cet album est trop long à lire.
Ce second opus est d'un bon niveau, avec une mention spéciale pour le dessin. On comprend enfin tout ce qui restait d'interrogations du premier album. C'est juste dommage que ça arrive si tard dans l'histoire.
Cet avis porte sur les deux tomes que j'ai lus assez rapprochés.
Un homme de main est obligé de "devenir" prêtre car il a foiré sa dernière mission et se sait poursuivi par son commanditaire.
Mais "chassez le naturel, il revient au galop" et la sacristie se transforme rapidement en point de deal et le confessionnal en lupanar!
BD sympathique avec des côtés "Tontons fligueurs". D'ailleurs, l'un des truands a vraiment des faux airs de Jean Gabin!
C'est bien dessiné, léger. J'ai eu +de mal avec le scénario car on est perdu dans les allers-retours entre les différents moments et ça ne s'éclaire qu'à la fin. Si le thème est original, j'espérais mieux dans sa réalisation.
Mais c'est quand même une lecture bien agréable!
La lecture du premier volume fut , pour moi, jubilatoire. Je ne connaissais pas du tout ce fait maritime, et je me suis fait souffrance pour ne pas aller en découvrir davantage , pour mieux appréhender ce second volume.
Je dois dire que cet album est époustouflant à tout point de vue. Un dessin de Thimothée Montaigne magnifique voire exceptionnel, les pleines pages sont d'une beauté à couper le souffle.
Mais c'est surtout le rythme du récit qui tient en haleine le lecteur, d'ailleurs je n'ai pas réussi à lâcher ce livre avant d'en connaitre le dénouement. On a du mal à imaginer tant d'atrocités dans ce récit, bien qu'il soit très fortement inspiré de faits réels. Le travail de Xavier Dorison est, une de fois de plus, remarquable dans cette adaptation.
J'ai bien évidement relu le premier volume de ce diptyque avant de me lancer dans cet album, et à mon avis, ce second tome dépasse encore le précédent, c'est dire!
Une de mes meilleures lectures de cette année.
Et je passe sous silence la qualité éditoriale de l'album,et son prix, certes élevé, mais lorsque le scénario et le dessin sont d'une telle qualité, on ne peut passer à côté d'un tel chef d’œuvre.
Après un album plus que moyen, Thorgal nous revient dans une aventure assez banale qui pourrait presque s'assimiler au "combat des chefs" d'Astérix. On peut apprécier que, pour une fois, on reste dans un cadre familier: on se sort pas du village et de la famille de Thorgal, famille qui d'ailleurs s'agrandit au fur et à mesure des albums (j'avais oublié qui était la fameuse Boréale, au passage,objet de querelles entre frère et sœur.)
Contrairement au dernier album, le récit est fluide et se lit bien, malgré les différentes intrigues développées par Yann sur 48 pages.
Un Thorgal honnête, sans prise de tête et j'apprécie toujours autant le dessin de Vignaux.
Ce premier tome explore l'origine de l'ordre Je'daii sur Tython, planète où la Force influence les éléments naturels. Bien que les personnages principaux soient intéressants, l'introduction des antagonistes Rakata reste mince, supposant une connaissance préalable du lecteur. L'univers se limite à une course-poursuite, laissant l'intrigue en retrait malgré un cadre fascinant. Dessin correct, mais scénario faible.
Pour lire ma critique complète :
https://www.alphabulle.fr/gdj-1-il-y-a-tres-tres-tres-longtemps-dans-une-galaxie-lointaine/
Grosse sortie de ce tunnel éditorial annuel chez Glénat, la 3eme kamera a été teasé depuis plusieurs mois avec différentes variantes de la (très réussie) couverture, prélude aux trois éditions en vente (dont une NB avec la désormais malheureuse habitude de doubler le tarif pour les éditions sans couleur...).
Communiqué comme l'album des auteurs des (excellents) Ballade du soldat Odawaa et La Bombe, ce one-shot doté d'un très fourni livret historique est plutôt à mettre en parallèle avec le tout aussi excellent Seules à Berlin, dont il partage la noirceur. Car il y aune petite confusion dans cette BD qui traite bien plus du chaos humain dans le Berlin de l'immédiat après-guerre que de cette quête d'archives historiques. Il vaut donc mieux être prévenu pour éviter une déception. L'intrigue tortueuse menée par Cedric Apikian garde bien pour fil rouge l'un des photographe des PK mais ce qui intéresse les auteurs reste la chronique noire d'un chaos où seule la survie compte et où toute morale a disparu alors que subsistent quelques vestiges humains revanchards du glorieux Reich. L'aspect documentaire sera excellement fourni par les pages historiques en fin d'album mais plus sur le modèle d'un bonus DVD que véritablement structurant de l'histoire. Cette dernière s'attache plus à l'affrontement feutré entre les services de renseignement militaire affairés à capturer les milliers d'anciens nazis disparus dans la débâcle et un ancien officier qui n'a pas dit son dernier mot et utilise le tas de gravât qu'est Berlin pour mener ses petites combines et assassiner un soldat par-ci par-là.
Et Berlin est peut être le personnage principal de l'album, ou du moins ses occupants, pauvres âmes qui se remettent à peine de la fin d'un monde. Le dessin assez classique de Denis Rodier a toute sa force en posant ses encrages profonds dans des décors redondants qui n'aident pas à habiller l'image mais que le dessinateur, plein de professionnalisme, sait varier dans sa mise en scène en usant de cadrages très larges voir de pleines pages au découpage déconstruit. C'est ainsi une véritable prouesse graphique que de parvenir à donner une vraie dimension graphique à un album au contexte très pauvre en possibilités. Aidé par le script de son scénariste, le dessinateur québécois développe joliment ses personnages de soldats et de rescapés en aérant un peu la pesanteur du propos. Les limites de son trait rendent en revanche parfois compliquée la distinction de certains personnages dans une histoire où l'identité du photographe est un des mystère qui perdure jusqu'à la dernière page.
Surprenant tout au long de la lecture, La 3eme Kamera se trouve plutôt mal titré sur cette confusion originale. N'hésitant pas dans la noirceur, le scénario sait apporter des moments de fraicheur en suivant ces soldats joviaux pris dans une menace qu'ils ne perçoivent pas. Plutôt nihiliste au final, l'album est une excellente description des conséquences immédiates de la guerre pour les allemands et vous permettra de vous documenter sur le thème des archives de guerre que les auteurs n'auront malheureusement pas complètement réussi à intégrer à leur histoire.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/11/11/la-3eme-kamera/
Il y a deux ans Hollywood dynamitait la lassitude des spectateurs en remettant en scène un Golden boy soixantenaire dans l’improbable suite du film Top Gun, qui avait lancé sa carrière et créé une icône de la pop culture avec cet avion au design unique: le F-14 Tomcat. L’impact de cet avion sur l’imaginaire occidental (avec un énorme travail de communication de l’armée US rappelons le) ira jusqu’à incarner les Valkyries, ces avions-robots dans la mythique saga japonaise Macross et comme le raconte Romain Hugault, peu de petits garçons des années 1980 ignoreront les poster d’avions F-14 comme de Ferrari… C’est donc à la fois un hommage nostalgique à une époque, un documentaire sur l’histoire de cet avion et une suite non-officielle à la saga Top Gun que s’adonne le dessinateur-aviateur, avec toujours un si brillant talent technique qui nécessite de rappeler (comme il le fait en making-of bonus) que la totalité des planches sont entièrement dessinées et jamais issues de photographies retouchées. Cela va mieux en le disant.
Un peu comme une reprise du concept de son premier album, le dernier envol, Tomcat propose très humblement deux histoires sur cet avion: celle du premier (et quasi unique) combat contre des avions libyens pour cet engin dont la supériorité technique incitait les adversaires à prendre le large, et celle – touchante – de la première femme pilote de chasse qui disparut tragiquement du fait d’une défaillance moteur connue du F-14. Immédiatement la narration surprend avec cette interventions de l’avion lui-même qui s’immisce fictivement dans les échanges radios des pilotes. Excellente idée qui permet aux auteurs de livrer des informations et donner une âme à cet engin de fer, dans un milieu empli de tradition allant parfois jusqu’au mysticisme. Si la première séquence s’inscrit totalement dans les pas du film Top Gun et nous emporte tout autant entre testostérone et militaro-technicisme reaganien, la seconde est beaucoup plus politique et intéressante puisqu’elle nous décrit une aéronavale restée sur un texte de 1948 interdisant aux femmes de piloter des avions de chasse et dont les soirées orgiaques aboutirent à un gigantesque scandale d’image dans les années 1990 après le viol de dizaines de femmes par de fiers officiels pilotes. En suivant cette brillante pilote, on ressent la fierté d’assouvir enfin ce rêve contre le patriarcat, contre une armée archaïque, contre l’Histoire.
En ouvrant cet album on aurait pu craindre le caprice d’un excellent vendeur de BD d’avions rutilants et on ressort les yeux plein d’étoiles entre la magie du cinéma et le documentaire critique, histoire de profiter des incroyables planches de Romain Hugault sans sombrer dans une image d’Épinal qu’il frôle souvent dans ses albums. Encore un magnifique travail dont on ne se lasse pas et qui nous apprend plein de choses que l’on aurait pas eu l’idée de demander.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/11/13/tomcat/
Mon Dieu que c'est compliqué. La série originale n''était déjà pas simple à suivre et on s'y perdait un peu par moment. Cette fois-ci on s'y perd complètement. Entre les espions américains, les espions russes, les agents doubles, les gentils qui sont des méchants et le contraire, les flashbacks, ceux qui veulent devenir calife à la place du calife et ceux qui veulent les 'en empêcher, ça devient ch... Excusez moi pour le mot mais il résume assez bien ma pensée. Plus de plaisir à lire ça. Comme c'est dit dans les commentaires, il faudrait mettre un terme à cette série. Quitte à privilégier la prometteuse série Jones.
Alors oui, on sent que Jacques Tardi n'a plus envie de "lécher" son dessin. Le trait est plus sommaire et jeté sans soucis de faire du beau. Mais l'esprit de Nestor est toujours là, cette formidable autodérision que l'on ne trouve que sous le crayon du maître. C'est un pur ravissement de retrouver cette patte unique révélatrice d'une connivence totale entre Tardi et Malet.
C'est une friandise indispensable aujourd'hui.
Une histoire et un dessin très plaisant mais beaucoup trop condensés pour tenir ses promesses. A l'arrivée il y a donc une trilogie convenable, mais sans plus.
Mon avis est mitigé sur cette adaptation du roman de Stefan Wul. Même si l'adaptation par Hautière est un peu plus fidèle au roman d'origine, c'est dur de passer après "Les Maîtres du Temps" de Laloux et Moebius. C'est un bon diptyque en soi, mais qui reste inférieur au dessin animé. Il y manque un je ne sais quoi de poésie. Accessoirement, si les dessins de Adrian sont globalement superbes, les visages sont rebutants. Enfin, contrairement à @Arkadi, j'ai regretté que le nœud de l'intrigue soit dénoué en avance. Bien sûr, on connaît tous le nœud de l'histoire avant même d'avoir ouvert la première page du premier tome, mais quand même : on aurait aimé que ça reste secret jusqu'à la toute fin !
En résumé : un album attirant qui n'apporte rien de plus, donc un album irritant et décevant.
Serge Letendre poursuit son exploration de la mythologie grecque après « Tirésias », « la gloire d'Héra » et dernièrement « Pygmalion et la Vierge d'ivoire » ainsi qu'« Astérios le Minotaure ». Voici le mythe de « Sisyphe où le châtiment des dieux ».
Oui, chacun le sait : il ne faut jamais affronter les Dieux car ils peuvent se montrer des vainqueurs assez cruels. Les dieux ne s'attaquent pas directement à Sisyphe mais à son fils qui dépérit chaque jour un peu plus sous ses yeux. Or, un père ne peut l'admettre et il va encore se battre pour le sauver. Cependant, il faut bien reconnaître que Sisyphe n'est pas exempt de tout défauts bien au contraire...
C'est encore un classique mais magnifiquement réalisé comme à chaque fois avec cet auteur de talent. Cela plaira à tous les amateurs de mythologie grecque, c'est certain !
L'homme est souvent le jouet des Dieux. Chaque action peut se payer au prix fort, il ne faut jamais l'oublier.
J'ai beaucoup aimé le dessin de Peynet dont le trait épouse magnifiquement le récit avec des décors assez soignés. La mise en page est parfaite avec un découpage adéquate. Il y a une incontestable maîtrise. Rien à redire !
Au final, voici une lecture assez enrichissante mais qui sait également être divertissante malgré son caractère tragique.
J'ai trouvé le scénario plutôt décousu et certains enchaînements de scènes assez maladroit, au point de s'y perdre un peu par moment. Beaucoup de mystères, et peu de réponses, on ne voit pas très bien où tout cela doit nous mener, et l'intérêt finit par décrocher un peu...
J'ai bien aimé les premières planches qui rappellent de façon indirecte et assez habile ce qui s'est déroulé lors des volumes précédents.
À mon goût, un album plutôt confus, moins bon que les deux premiers volumes.
Les Schtroumpfs olympiques : 1/5
Encore une histoire enfantine, simpliste. La morale de l'histoire avec le Schtroumpf chétif est bien, mais le scénario contient l'humour le plus basique qui soit. Même la façon dont le marathon est gagné par le Schtroumpf chétif est ridicule, venant un peu contredire la morale de l'histoire. On est loin des grandes histoires du début de la série... Par contre, je concède que c'est une histoire amusante pour les enfants.
Pâques schtroumpfantes : 1/5
Petite histoire cocasse de vol d'oeuf pour faire plaisir au Grand Schtroumpf, correct.
Le Jardin des Schtroumpfs : 1/5
Mêmes commentaires. Bof. On donne la victoire au Schtroumpf bêta.
Ce volume se déroule intégralement en Égypte où Fox part à la recherche d'Édith et cherche en parallèle des informations sur le livre maudit. L'histoire se lit bien, sans temps mort. En revanche, on pourrait reprocher certains aspects qui paraissent aujourd'hui assez cliché mais qui à l'époque (l'album a quand même plus de 30 ans) devaient mieux passer. Édith en devient un personnage passé au second plan au détriment du super-protecteur Fox... Cela ne nuit pas tellement à la lecture, mais cela donne un petit coup de vieux au scénario.
Les dessins sont réguliers et plutôt bons.
Une bonne lecture, à voir ce que donne la suite !